Dis papa, y paraît que l’Père Noël c’est du bluff …

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Publié par Zhom | Classé dans Non classé | Publié le 23-12-2012

Article de saison à J-2, sujet à controverse chez les parents et comme ça fait longtemps que j’ai pas écrit un article à polémiquer, ben on va écrire celui-là.

Le sujet est le suivant: doit-on faire croire à l’existence du Père Noël aux enfants ?

Je pense que non … Comment ça ? Enlever la magie de Noël aux enfants ? C’est horrible ! Pauvres gosses !
Ola, ola, on se détend, je n’ai jamais dit ça, il y a, je pense, une différence à faire entre « laisser un enfant croire au Père Noël » et « faire croire au Père Noël à un enfant ».
Je ne vois pas où est le mal de laisser un enfant croire au Père Noël et à sa magie. Le Père Noël est, comme les princesses ou la petite souris, une source incontestable de l’imaginaire fantastique d’un enfant. Un enfant aura, plus tard, le temps de découvrir par lui-même, que ces choses n’existent pas réellement.

Cette part de fantastique est indispensable, selon moi pour développer l’imagination d’un enfant. Si l’on ne laissait pas un enfant imaginer de choses si irréelles, comment pourraient-ils apprendre à créer avec leur esprit. Si l’on supprimait l’univers fantastique des enfants. Car supprimer le Père Noël sous prétexte qu’il n’existe pas, revient à en faire autant avec Flash McQueen et Raiponce. Pourquoi supprimer un mensonge au profit d’un autre ?
Si l’on supprimait cet univers donc, comment se développerai leur imagination ? En lisant T’choupi ? Ben non, il n’existe pas, T’choupi n’est qu’un ours inerte en réalité, ses histoires ne seront plus aussi palpitantes.
Mais à côté de cela, les adultes, eux, aiment dévorer des histoires comme celles d’Harry Potter, Le Seigneur des Anneaux ou Twilight, en s’imaginant au cœur de ces aventures, espérant pouvoir les vivre un jour. Pourquoi les enfants n’y auraient-ils pas droit ?

Au-delà de ça, il y a le fait de « faire croire aux enfants que le Père Noël existe ». J’en ai eu l’exemple quand j’étais minot, j’avais un camarade de classe, qui comme nous tous, croyait au Père Noël. Jusqu’au jour bien sûr où un plus grand est venu nous lancer la cruelle réalité en pleine face … Bien sûr, en enfant normal, en rentrant à la maison, nous sommes tous allé voir notre maman pour tirer cette affaire au clair. La vérité est tombée, le Père Noël n’existait pas. Mais comme me l’a expliqué ma mère: « Il te reste un choix à faire, croire en la magie de Noël et continuer à avoir des cadeaux. Ou ne plus y croire. » J’ai pris le premier choix, et encore maintenant, j’apprécie cette magie de Noël qui ne s’est pas éteinte en moi.
Le lendemain, on s’est retrouvé à l’école, tous avaient accepté la vérité, tous sauf un. Sa mère lui avait répondu de ne pas écouter les plus grands, que le Père Noël existait bien, et qu’il lui apporterait ses cadeaux dans la nuit du 24 au 25. Ce petit garçon a eu confiance en sa maman et s’est enterré dans ses convictions, est devenu sujet de moquerie (oui, on n’est pas très malins en CE1). Le truc, c’est que ses parents ont continué comme ça jusqu’en 4ème. À 13-14 ans donc, ce jeune garçon a appris que pendant 6 ans, il a été la risée des autres, à cause de ses parents en qui il avait une confiance aveugle. Et à cet âge ça fait des ravages, ses parents se sont retrouvés face à une crise d’ado monumentale. Parce qu’ils ont voulu en faire trop.

Laisser un enfant croire au Père Noël n’est pas un mal tant que l’enfant y croit de lui-même. Un mensonge par omission de la vérité n’est pas réellement un mensonge, sinon nombre de nos politiques seraient en prison au jour d’aujourd’hui.
En revanche cacher la vérité à quelqu’un en quête de vérité est un autre problème et c’est que ce pose, selon moi, le risque de briser la confiance d’un enfant dans ses parents.

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