Protéger ses enfants, rêve ou réalité ?

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Publié par Zhom | Classé dans La vie quotidienne d'un père actif | Publié le 22-12-2012

Ici, nous essayons (plus ou moins bien) de suivre les préceptes de ce que l’on appelle communément l’ENV (Éducation Non Violente). Nous ne sommes pas parfaits, mais on essaye comme on peut avec ce que l’on est.

Quand on y réfléchit bien, on se rend compte que chaque acte, chaque parole, est bien plus compréhensible et surtout bien plus productif et constructif sans violence. Dire les choses calmement à ses enfants en leur expliquant posément le pourquoi du comment prend généralement moins de temps pour résoudre une crise qu’en criant ou à renfort de fessées.
Mais bien qu’il ne soit pas aisé de se remettre en question pour pouvoir évoluer sur ce chemin, là n’est pas la partie la plus complexe de l’ENV, non, le plus difficile, c’est l’ouverture sur le monde extérieur. Ce monde majoritairement violent.

Je parie que pour bon nombre d’entre vous (enfin pour ceux qui sont parents) vous avez essayé dès les débuts de vous limiter sur les gros mots et jurons prononcés devant vos enfants. Afin qu’ils ne les répètent pas. Après 8 mois passés à remplacer les « putain » par des « purée », les « merde » par des « mercredi », les « ça m’emmerde » par « ça m’embête », les « fait chier » par « fait suer », vous croisez une cousine, nullipare ou mère retraitée, qui sort 12 mots obscènes sous les yeux intrigués de votre mini. Et là, tout s’effondre.

Ce problème se pose aussi avec l’ENV. Nous ne sommes pas à l’abri de l’éducation des autres.
Ça, je l’ai compris quand mes enfants ont commencé à se faire taper ou se faire pousser par d’autres enfants. Quand une petite vieille est passée devant ma fille qui pleurait en lui disant « Ouh, tu n’es pas belle quand tu pleures » sans même se soucier de savoir si elle pleurait à tort ou à raison. Quand quelqu’un a repoussé ma fille malade d’un revers de la main pour qu’elle ne contamine pas un autre bébé sans même lui expliquer pourquoi il ne fallait pas qu’elle le touche.

Mais peut-on réellement en vouloir à ces gens ? Bien souvent, ils agissent comme ceci car c’est ainsi qu’ils ont été éduqué. Ou bien parce qu’ils n’ont jamais réellement réfléchi à la question et ne se rendent pas compte des répercussions de leurs paroles sur une âme d’enfant, ces petites éponges à émotions.

Notre rôle de parent, c’est d’essayer de leur ouvrir les yeux, de leur expliquer les fautes qu’ils ont commises avec nos enfants afin que cela ne se reproduise pas avec d’autres enfants. Et qui sait, peut-être expliqueront-ils ces enseignements à d’autres etc …

Mais dans ces cas là, notre rôle de parent est surtout, après un évènement de ce genre, prendre notre enfant dans ses bras, lui expliquer avec des mots adaptés que la personne qui vient de la contrarier est un incompétent de l’enfance qui n’a pas su le comprendre et lui expliquer correctement son problème. Et que ce n’est pas parce que les adultes savent mieux utiliser les mots, qu’ils sont forcément des exemples à suivre et à écouter.

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Commentaire(s) (1)

Cette notion de violence on la retrouve aussi énormément sur internet. Et comme de plus en plus d’enfants sont sur des écrans je me questionne sur la sécurité et la désinformation que nous pouvons y trouver !
Avez-vous des idées d’applications pour les enfants ou des médias adaptés ?
Merci

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