Ce soir j’ai regardé M6.

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Publié par Zhom | Classé dans Gniiiiiiiii | Publié le 14-08-2012

Aujourd’hui la Madeleine m’a amené à pousser un cri: « Ô rage Ô désespoir ». Non elle ne m’a pas trompé, non elle n’a pas frappé un de nos enfants, non elle n’a pas mangé toute la glace à la framboise. Elle m’a simplement dit: « tiens tu devrais regarder le replay de 66 minutes du 12 août sur le maternage ça devrait te plaire »
Erreur de débutant j’ai regardé comme un imbécile.

Rien que le titre du sujet aurait du me mettre la puce à l’oreille  » La dictature des bébés ». Aussitôt j’ai eu l’image de mon fils avec une moustache à la façon Hitler, et j’ai eu peur. Mais bon, j’ai cliqué sur PLAY.

Commence alors l’intro de la présentatrice qui nous présente ces femmes qui ont fait le choix de faire passer leur bébé avant tout. Comme si tous les hommes étaient désintéressés … Vient ensuite une assimilation jusqu’alors jamais osée, celle de comparer la vie de ces mères à celle d’animaux tels que le koala ou le chimpanzé. Heureusement qu’il est question de portage et non pas que de l’allaitement sinon on aurait eu le droit à la comparaison truie et autres vaches.
Mais ce n’est pas tout, nous apprenons également que ces personnes, probablement déséquilibrées psychologiquement iraient jusqu’à allaiter leur enfant jusqu’à 4 ans et pire dormiraient avec leur enfant!! Oui oui vous avez bien lu, des gens comme ceux là existent!

Puis le reportage commence, là je suis profondément déçu, alors qu’on m’avait promis des nichons et de la séquestration en corps à corps, nous tombons sur une maman promenant son enfant dans une poussette. Il semblerait alors que tout ces gens ne soient pas tous des déséquilibrés mentaux extrémistes.Cependant bien que cette femme paraisse normale, elle se rend dans un repère de parents assez fous pour réunir des enfants afin qu’ils s’amusent sans aucunes limites en sirotant des soupes bio.

Nous apprenons alors que ces mères ont toutes comme mot d’ordre dans la vie: RESTER LE PLUS POSSIBLE COLLÉ À SON BÉBÉ, en le portant « tel un koala » ou pire en le massant. On en vient alors à apprendre qu’en plus de toutes ces aberrations dans la relation à l’enfant, ces mères suivent une nouvelle tendance celle d’allaiter. En effet, alors que depuis des milliers d’années, la mère nourrit son enfant en reconstituant du lait en poudre gentiment donné par nos amies les vaches, certaines femmes ont l’audace de détourner cette objet sexuel – que leur à donné Dieu et que l’évolution a déréglé pour lui faire produire du lait – pour nourrir leur enfant.

Le pire c’est qu’elles ne le font pas seules cloitrées chez elles. Ce qui prouve leur extrémisme c’est qu’elle se réunissent dans des opérations commando chaque année afin d’exhiber sauvagement leur poitrine dénudée au grand public. Et sans aucun complexe en plus! Non contente d’imposer leurs idées, ces mamans formatées par le lobby de l’allaitement, dont le grand gourou étant la LECHE LEAGUE, sont convaincues que leur lait est bon pour leur enfant. Vient alors l’intervention incontournable de sa seigneurie Mme De Badinter, (qui, rappelons le tout de même, est philosophe mais non pas pédopsy ou pédiatre). Passons sur l’urticaire que me provoque cette femme.

La voix off, apparemment zoologiste de profession, nous compare à des poules qui, rappelons le, n’allaitent pas (le lait de poule étant bien entendu du lait de vache aromatisé).

Étant dorénavant des poules nous quittons le domaine de l’allaitement pour nous intéresser au portage. Notez qu’une comparaison avec un Kwata ou un Gibbon (private joke inside) aurait était plus adaptée. Cette mode venue d’Asie, en effet les mère Africaine et sud américaine ne portent pas. Et plus précisément nous sommes invités à suivre un cours de portage.
Le « journaliste » nous apprends que porter son enfant à la mode des maternantes (qui rappelons le n’a rien avoir avec la physiologie du bébé) est d’une complexité sans nom, et qu’il serait bien plus simple d’acheter un Babybjeurk. Cependant, ces femmes s’acharnent à ligoter leur enfant malgré leurs cris de détresse afin de pouvoir prendre le bain de l’aîné dans le calme.

C’est alors qu’une définition du maternage nous est donnée: le maternage consiste à porter son bébé mais surtout de l’allaiter le plus longtemps possible!

On nous immerge alors au plein cœur d’une famille maternante. C’est alors que le journaliste nous révèle qu’à 1 an le bébé n’a plus besoin du lait de sa mère. (Chez M6 ils connaissent mieux les besoins de l’enfant que l’OMS). De plus, le lait maternel dans toute sa perversité amène des addictions dont ne peuvent plus se passer les enfants même au delà de 4 ans!
Cette mère, totalement irresponsable, préfère faire un lavage de nez avec du lait maternel à sa petite fille manifestement « grippée », au lieu de lui donner des antibiotiques. Malgré qu’ils aient relayé pendant des années le message « les antibiotiques c’est pas automatique » du Ministère de la Santé, il semblerait que ça ne soit pas assimilé pour tout le monde. Sans oublier, que l’auto-médication avec des produits sur prescription, en particulier des antibiotiques, est à bannir.
En plus d’être inconsciente, cette femme va jusqu’à laver les couches de son enfant afin de faire des économies! Elle va perdre 6 minutes à étendre sa machine alors qu’elle aurait pu les utiliser pour regarder l’amour est dans le pré. Car bien sûr il n’y a que les femmes qui peuvent étendre le linge.
Elle est également victime des rugissements (toujours le coté reportage animalier vous noterez) de son fils, pour qui vraisemblablement le maternage a laissé des séquelles irréparables. Pire les parents le laisse rugir sans rien dire. Il est pourtant de notoriété publique que de rugir dans une salle de bain est un signe de domination de l’enfant sur le parent.

Comme si cela ne suffisait pas, ces « parents » (si on peut toujours les nommer ainsi) ont installé le lit de leur fille (qui a quand même 1 an!) à coté du leur. Et ce en dépit du risque incommensurable de voir la mère d’environ 1m60 rouler dans le lit de la petite (qui fait environ 1m20, le lit hein pas la gamine) pour aller étouffer sa fille dans son sommeil.
La question fatidique du cododo: « Et l’intimité avec votre mari? » C’est bien connu l’être humain ne peut folâtrer que dans son lit. En effet c’est grâce à leurs célèbres lits king size que les Hommes de Cromagnon ont perpétué l’espèce.

Nous quittons cette dangereuse famille afin de retrouver notre monitrice de portage qui a fait de son enfant un enfant roi. Elle nous invite a visiter sa bibliothèque emplie de livre subversifs l’ayant poussée à l’esclavage maternel.

Après ce court interlude, nous retrouvons la mère victime des rugissements de son fils, faisant face aux jugements de valeurs de son père dont les méthodes éducatives lui ont laissé un goût aeèr, la poussant à se tourner vers ce versant pseudo-éducatif. Heureusement, nous avons le droit au saint discours du père voulant sauver sa fille du coté obscur de l’éducation.

Une grande pédopsy, nous explique que souvent le maternage n’est pas là pour le bien de l’enfant mais pour compenser un mal être chez la mère ou pour éloigner le père, car c’est bien connu les pères eux ne sont pas impliqué dans l’éducation de leur enfant.

Nous concluons ce reportage sur une image d’un père délaissé par sa femme devenue mère à temps plein.

5 minutes s’écoulent, 10, 15. Je ne tiens plus, faut que j’écrive un article. Ce reportage, lourd de préjugés et de jugements de valeurs a été comme un coup de poignard. Autant dans l’omission totale des pères les laissant totalement absents des choix de vie pour leurs enfants que dans la violence des jugements sur les différentes facettes du maternage.
Ce reportage, stéréotype du reportage à sensations comme on en avait plus vu depuis Confessions Intimes est simplement gerbant.
La mère au petit lion rugissant a d’ailleurs, après diffusion du reportage (elle a du faire une syncope en se voyant ridiculisée ainsi), réalisé une petite vidéo avec quelques amies une petite vidéo que je vous mets ci-dessous.

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