Oui bwana

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Publié par Zhom | Classé dans Non classé | Publié le 17-04-2013

Que ce soit aujourd’hui dans un commentaire que j’ai lu sur Facebook, ou parfois sortant de la bouche de collègues (parfois sans enfants d’ailleurs), je réalise parfois que je suis un « parent esclave ».

Heureusement que ces personnes bien pensantes sont là pour me faire réaliser la puissante pression suprémaciste exercée sans vergogne par mes enfants sur ma femme et moi.

Dire que je n’avais pas réalisé que quand mon fils pleure la nuit c’est juste pour m’empêcher de dormir. Moi qui croyait qu’il avait peur d’être seul ou qu’il avait faim. Mais non, c’est vrai quoi, à 18 mois, il ne devrait plus avoir peur du noir.
C’est comme quand il avait 8 mois et qu’il est tombé sur le bitume, j’aurai du lui dire « C’est bon, t’es tombé on a compris, c’est pas la peine de crier pendant une heure » et pas « Oui, tu t’es fait mal mon pauvre chéri, pleures si ça te soulage ».

Heureusement que ces braves gens ont su laisser pleurer leurs enfants des heures durant au nom de la science pour pouvoir enfin me rassurer: « ils n’en sont pas morts. »

Dieu merci, pleurer ne tue pas. Je vais pouvoir blesser mes enfants dans leur assurance et dans leur lien privilégié avec moi pour pouvoir enfin boire un petit café peinard devant un film gore à 20h02 … Nan parce que bon à 20h02, j’ai bien besoin de mon petit temps à moi quoi. Mon enfant de 18 mois que j’ai fait en sachant qu’il allait pas être couché à cette heure-ci peut bien comprendre ça non ? Non ? Bah tant pis pour lui. J’en ai marre de lui lécher les bottes.

Sans oublier qu’il mange encore avec ses doigts … Nan mais un peu de tenue quoi, c’est pas si compliqué de se servir d’une fourchette !

C’est comme la morveuse qui veut acheter un livre au supermarché. Nan mais ça va pas non ? Tu voudrais un livre de T’choupi ? Ça te ferai plaisir ? Moi j’aimerai bien une Porsche … Tu veux pas qu’on t’achète une Porsche aussi ?
Des envies ? Nan mais faut arrêter quoi … T’as 3 ans et demi, tu fais ce que je te dis et basta !
Tes envies, rien à carrer c’est moi qui décide, c’est moi qui paye tu comprends ça ? Non ? Bah tant pis pour toi ! Et arrête de chialer, ça m’énerve !

Maintenant, c’est fini, je ne trimerai plus pour mes gosses. si ils veulent bouffer, ils se feront à manger, si ils veulent jouer, ils iront bosser pour se payer des jouets. Un peu d’indépendance bordel !

Nan mais si on les laisse faire, on va se faire bouffer et à 5 ans il faudra encore leur découper leurs Knackis ? Et puis à être assistés comme ça, une fois majeurs, ils trouveront ni appartement, ni boulot.

Vous aussi arrêtez de subir vos enfants, faites leur comprendre que vos envies passent avant leurs besoins et devenez à votre tour un parent libéré de l’oppression de votre descendance. Et puis si ils se rebellent, c’est peine perdue, mieux vaut les placer à la DDASS si vous tenez à votre indépendance …

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Si tu continues, j’appelle ton père !

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Publié par Zhom | Classé dans Non classé | Publié le 06-04-2013

Cette phrase, ou celle prononcée par le père « Tu veux que je m’en mêle ? », a le don de me hérisser le poil. Ou ça peut-être l’inverse, mais c’est plus rare.
Pourquoi ?
Et bien pour plusieurs raisons.

À mon sens, c’est reconnaître une disparité entre l’autorité du père et celle de la mère. C’est dire à l’enfant « Désobéir à ta maman c’est pas grave, par contre attention, si tu continues, ton papa, qui s’en tape totalement de toi visiblement jusqu’à ce que ta maman l’appelle, va te forcer à obéir, parce que c’est son devoir. »

Je vous vois arriver avec vos gros sabots, vous êtes mère au foyer, le petit vous a fait tourner en bourrique toute l’après-midi, papa vient de rentrer du travail, vous saturez: « Attention où j’appelle papa ».

On a le droit de saturer, quand j’étais père au foyer ou encore maintenant quand je passe la journée seul avec les petits, il m’arrive de saturer, et pour ne pas burn-outer, je laisse le « fardeau » à maman. Mais pas devant les enfants. Je vais la voir, « Chérie, j’en peux plus, tu peux t’en occuper ? ».
Hop, le relai est passé, l’enfant n’y a vu que du feu, l’autorité des parents est partagée. Et surtout les capacités et l’intérêt des parents pour leur enfant ne sont pas remis en question.

Comme je le disais plus haut, le « j’appelle ton père/mère » c’est pour moi, 4 points très négatifs:
– C’est reconnaître devant l’enfant que le parent A n’arrive pas à gérer certaines difficultés, ce qui discrédite son autorité.
– C’est dire à l’enfant que visiblement, la parole du parent A n’a aucune importance puisque c’est le parent B qui a le dernier mot.
– C’est suggérer à l’enfant que le parent B est totalement désintéressé de l’enfant et de ses actions jusqu’à ce qu’il atteigne le point de rupture du parent A.
– C’est suggérer à l’enfant que s’il veut attirer l’attention du parent B, il devra venir à bout du parent A.

Comme je le disais tout à l’heure, un père ou une mère a parfaitement le droit de saturer, c’est normal. On peut le reconnaître devant les enfants, mais pas en leur disant « Tu me saoules, je passe le relai à ton père. », il ne faut pas que le père passe pour la roue de secours de l’autorité de la famille, il ne faut pas que l’enfant pense que son père ne s’intéresse à lui que pour le gronder.

Pire encore le « Tu veux que ce soit moi qui s’en mêle ? », déjà parce que c’est pas français comme phrase, mais c’est faire remarquer à l’enfant, que le parent B a vu qu’il y avait un problème entre l’enfant et le parent A mais qu’il ne le juge pas suffisamment grave pour s’y intéresser.

Par pitié ne menacez plus vos enfants avec l’action de votre conjoint, si vous voulez qu’il vous aide, demandez-lui, subtilement, sans le transformer en « arme anti-caprice ».

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Mesdames, arrêtez de vous morfondre et (ré)agissez !

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Publié par Zhom | Classé dans Non classé | Publié le 03-04-2013

Comme vous le savez sûrement (ou pas), le métier de Préparateur en Pharmacie est représenté par 98% de femmes. Ma conseillère Pôle Emploi semblait d’ailleurs perturbée par ce point quand je lui avais exposé mon projet pour ma formation.
Donc des femmes, j’en côtoie tous les jours, au travail comme au CFA, et dans une bonne majorité des cas, elles me dépriment sur un point (voire même plusieurs mais nous n’en développerons qu’un ici).

Ce point c’est le « Mon mari/petit copain me soule parce que comme tous les hommes il fout rien à la maison/n’est jamais là/ne s’occupe pas des gosses. »

J’ai encore eu une longue discussion avec une nana de ma classe aujourd’hui sur ce sujet.
Nan mais faut arrêter de généraliser quoi, ça me fatigue d’être un homme et d’entendre ça tous les jours. Tous les hommes ne sont pas comme ça !

Ton mari ne fout rien à la maison et ça te soule ? Ben secoue le !
Il ne s’occupe pas des enfants ? Et bien demande lui !

Il ne veut pas changer ? Et bien changes-en je sais pas mais faut arrêter de passer son temps à se morfondre sur l’incompétence de son mâle ! Et surtout de reporter ses défauts sur tous les hommes.
Ici, je fais la vaisselle, je lave/étend le linge et les couches, je joue avec les enfants, je leur prends leur bain, on lit l’histoire le soir, je me lève la nuit pour aller chercher le morveux affamé (Oui, les morveux ont leur propre chambre dorénavant, à la demande de la morveuse parce que papa ronfle trop et ça l’empêche de dormir).
Et non, je ne suis pas une exception, des hommes comme ça j’en connais d’autres.
Et puis avec un peu de chantage, tous les hommes finissent par s’investir (la grève du sexe n’est pas une bonne idée, c’est un truc à le mettre dans les bras d’une autre ça).

Et puis sérieusement, quand j’en vois qui sont avec leur mec depuis 1 an et qui pleurent parce que leur mec s’en tape, je me demande ce que ça va donner dans 5, 10 ou 20 ans ? Elles vont continuer à ruminer ça jusqu’à ce qu’elles se résignent à divorcer 12 ans plus tard avec 3 enfants au milieu ?

Il y a, selon l’INSEE, 7 050 000 hommes célibataires en France, il y en a bien au moins un qui peu vous rendre heureuse non ? Allez quoi, même si vous le pensez très fort, z’êtes pas moche, votre petite culotte de cheval plaît aux hommes. Alors go quoi ! Réagissez, lâchez celui qui vous déprime tous les jours et trouvez-en un mieux, je m’énerverai moins souvent dans mes journées.

Merci, bisous.

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