Allaitement pendant la grossesse, un pur bonheur ?

0

Publié par Zhom | Classé dans Non classé | Publié le 29-03-2013

Aujourd’hui, je prends le clavier pour vous parlez de l’allaitement pendant la grossesse. Non en fait, mon allaitement pendant la grossesse car heureusement ça ne se passe pas comme ça pour tout le monde, chaque cas est unique.

Il y’a maintenant 4 mois j’apprenais ma grossesse. Mélange d’angoisse et de bonheur. La morveuse s’étant sevrée au début de la grossesse du morveux, j’avais peur de revivre les mêmes choses. Heureusement le morveux est un accro de la tétée et le contexte n’était pas le même. J’entame le 5 ème mois de grossesse aujourd’hui et il tète toujours autant. Tout ce que je souhaitais.

Sauf que depuis un mois c’est devenu dur, très dur. Mes seins sont devenu sensibles mais ça on passe au dessus; la fatigue du boulot est dur à gérer avec des nuits hachées de 4 à 5 réveils, mais on passe au dessus aussi. Ce qui me bousille cette allaitement c’est ce sentiment, qui est normal d’après ce qu’on m’a dit (merci aux Seintes), ce sentiment d’énervement, d’agacement, de rejet de mon propre bébé. Les mots sont aussi dur que ce que je ressent. Je m’en veux terriblement, je culpabilise, je pleure, je le vis très très mal.

Mon fils lui le ressent et supporte très mal la réduction du temps des tétées, car au bout de 15 minutes, ce sentiment prends possession de mon corps et de mon esprit, je ne pense qu’à ça. En journée, grâce à des bons conseils j’ai trouvé des bonnes astuces, être occupée à autre chose (télé, cuisine, ordi, jeu avec la grande…) et les tétées se passent très bien, même si Mr le morveux râle car il n’y a plus autant de lait qu’avant. Mais quand la nuit tombe, les ennuis commencent. Lui qui s’endormait si bien, refuse de s’endormir. Quand il dort enfin, à chaque réveil il hurle « tétéééééé », je lui donne donc et au bout d’un quart d’heure, je sature et je ne peux plus donc je lui explique que c’est fini. Et là c’est une crise, une vraie crise de détresse, d’incompréhension et de tristesse. Papa prend le relai car pendant ces crises je ne peux pas le toucher ni lui parler ça empire la chose. Moi je quitte la chambre et attend en pleurant que ça passe.

Je n’ai jamais était aussi impuissante. Et je n’arrive pas à combattre ce sentiment. J’ai mis du temps à en parler, tellement culpabilisée de ressentir ça et de le faire subir à mon fils. Lui ce petit bout de 17 mois assiste à ce changement sans rien comprendre, il refuse d’entendre parler du bébé, il refuse que je lui explique pourquoi je ne peux plus faire comme avant. Lui aussi est en colère, tout comme moi. J’ai beau m’excuser tous les jours, la culpabilité reste.

J’ai qu’une hâte c’est que ça se termine, qu’on puisse se retrouver comme avant. Peut être que déjà l’arrêt du travail dans 2 mois résoudra des choses. En tout cas, je voulais dire un énorme merci à mon homme de me soutenir, de gérer les crises malgrès la fatigue, de ne pas me juger, de me donner la main pendant les tétées de nuit ce qui montre qu’il pense à ce que je vis. Merci, Merci mon amour.

D’ici quelques mois ça sera de l’histoire ancienne mais jamais je n’oublierai cette épreuve dans notre allaitement.

Rendez-vous sur Hellocoton !
Share

Bah au pire, c’est que des plantes …

0

Publié par Zhom | Classé dans Non classé | Publié le 20-03-2013

Cette phrase-ci, je l’entends au moins une fois par jour au travail et je la lis de temps en temps sur Facebook. Et pourtant …

Avec les scandales pharmaceutiques s’accumulant chaque année, les ventes de phytothérapie et d’aromathérapie montent en flèche. Les clients sont plus rassurés par ces médicaments d’origine naturelle que face à l’allopathie, obscure chimie synthétique.

Cependant, l’origine naturelle de ces médicaments a une fâcheuse tendance a faire oublier aux patients qui les prennent que ce sont avant tout des médicaments. Le côté naturel n’enlève en rien la dangerosité du médicament, environ 50 % des médicaments allopathiques actuels sont dérivés de produits naturels, dans les plus notables, on trouvera l’opium et ses dérivés comme la morphine ou la codéine. Ce ne sont pas des médicaments à prendre à la légère, et ils sont pourtant naturels.
Certaines plantes très communes comme la digitale pourpre ou le muguet ont une très forte toxicité, voire mortelles même à très faibles doses.

Où je veux en venir ?

Combien de personnes prennent du millepertuis parce qu’on leur a conseillé sans réellement se renseigner sur ses contre-indications ?
Combien de femmes enceintes utilisent des huiles essentielles pendant leur premier trimestre alors que c’est formellement contre-indiqué ? (A delà du 1er trimestre, seules 34 Huiles Essentielles sont indiquées chez la femme enceinte)
Combien de femmes allaitantes utilisent des huiles essentielles alors que celles qui leur sont autorisées se comptent sur les doigts d’une main ?

Reprenons l’exemple du Millepertuis qui se conseille très bien entre copinautes pour lutter contre l’insomnie, la dépression, est contre-indiqué en cas de grossesse car susceptible de déclencher des fausses couches, contre-indiqué en cas d’allaitement car il y a un passage dans le lait maternel, contre-indiqué avec une douzaine de classes pharmacologiques soit environ une quarantaine de médicaments. C’est d’ailleurs pour ça qu’il est limité au monopole pharmaceutique et que vous ne le trouverez pas chez Carrefour entre la Levure de Bière et les Queues de Cerise.
Combien de femmes sont tombées enceintes alors qu’elles étaient sous pilule ? Et bien à cause du Millepertuis qui réduit de façon significative l’efficacité des pilules contraceptives.
De la même façon le pamplemousse, très à la mode ces temps-ci pour ses vertus de stimulant digestif utile dans les régimes, est un très puissant inhibiteur enzymatique, qui va donc amplifier l’action de certains médicaments.

La phytothérapie et l’aromathérapie sont des médecines efficaces et très puissantes, ce sont d’ailleurs les fondements de la pharmacologie moderne. Et c’est pour cette raison qu’il ne faut pas les prendre à la légère.
À ce sujet, les enfants ne sont pas des mini adultes, réduire les doses ne supprime pas le danger. Certaines Huiles essentielles sont contre-indiquées avant 6 ans car épileptogènes.

Avant de commencer à prendre une Huile Essentielle ou de la Phytothérapie, parlez-en impérativement à votre médecin et/ou votre pharmacien, voire même à votre véto si c’est pour un animal, il en va de votre santé.

 

Rendez-vous sur Hellocoton !
Share

Réformer le congé parental c’est bien, mais faut-il le faire rapidement ou intelligemment ?

0

Publié par Zhom | Classé dans Non classé | Publié le 15-03-2013

Dans le collimateur du Gouvernement depuis quelques mois maintenant, le congé parental va subir une réforme afin de le rendre plus équitable entre les hommes et les femmes.

96,5 % des congés parentaux sont pris par des femmes, tel est le constat de nos dirigeants.

La question est de savoir pourquoi ? Apparemment, ça serait une question de rémunération, personnellement ça me fait doucement rire, sachant que ma femme gagne et gagnera toujours plus que moi (question de diplômes), je vois dans cette logique qu’effectivement, la parité hommes/femmes c’est pas gagné, surtout en matière de stéréotypes.

D’abord pourquoi un congé parental ?
Je vois plusieurs principales raisons:
– La première: Préférer ses enfants à son travail.
– La seconde: Vouloir assurer l’éducation de leurs enfants de A à Z plutôt que d’en confier une partie à un tiers.
– La troisième: Avoir des revenus limités, en effet au delà de 3 enfants, un congé parental semble plus rentable qu’une Garde d’enfant.
– La quatrième: Avoir un métier incompatible avec un mode de garde (infirmière, commerçant, restaurateur, préparateur en pharmacie)
– La cinquième: Incapacité à trouver un mode de garde (notamment dans les grandes villes qui saturent)
– La sixième et dernière: Incapacité à trouver un mode de garde respectant vos choix d’éducation ou de vie (Couches Lavables, Allaitement Exclusif, ENV, HNI etc…)

On est donc parfois obligé de le prendre sans trop en avoir envie. Dans ce cas, qui prend ce congé ?
Dans 96,5 % des cas, il s’agit de femmes …
Selon le gouvernement, ces 3 années au foyer les détachent totalement de leur vie professionnelle, pour compenser, le gouvernement souhaiterai imposer 6 mois de ce congé au second parent afin de compenser ce détachement. Est-ce que leur mari leur impose ce choix (quitte à les prendre pour une bande de soumises dénuées d’envie propre, autant faire ça bien hein.) parce qu’elles gagnent moins que leur mari ou n’est-ce pas plutôt par envie ?
Est-ce que les 6 mois pris par le conjoint compensent-ils réellement les 2 ans et demi pris par le premier parent d’un point de vue professionnel?

D’ailleurs si le second conjoint désirait réellement prendre une partie du congé parental, c’est déjà possible avec l’actuel congé parental.

Et s’il venait à l’idée du gouvernement que les 10 semaines de congé maternité post-partum donnait à la mère une volonté plus forte de prendre un congé parental qu’au père, qui, lui, n’a passé que 14 malheureux jours avec son bambin nouveau-né.

Quelle est selon vous la différence d’attachement entre quelqu’un qui a passé 10 semaines 24h/24 avec un enfant alors que le père, lui n’a passé que 14j (en supposant qu’il ai pu prendre ses 11j indemnisés par la Sécurité Sociale à la suite des 3j du Code du Travail …) en sachant qu’il en a déjà perdu un à la mairie en cas d’AAD ?

Si le père disposait de plus de temps après la naissance pour faire connaissance avec son enfant ?
Si on arrêtait de dire, en exposant ce projet, que la mère pourrait prendre 2 an et demi et le père 6 mois et qu’on l’exposait plutôt sous la forme parent A et parent B ?

Et si on investissait le père dans la parentalité en lui donnant les mêmes droits que les mères plutôt que des devoirs sur des durées ridicules, les choses n’évolueraient-elles pas ?

Rendez-vous sur Hellocoton !
Share

Jeune, papa et paternant, mode d’emploi (Chapitre V)

0

Publié par Zhom | Classé dans Non classé | Publié le 13-03-2013

Hé ben dites donc, ça faisait longtemps que je vous avais pas fait un article de Papaseries … 8 Mois … Presque une grossesse quoi … Et vous, vous réclamez pas ?
Bref, on en était où avec la crevette ?
On l’a attendue, on l’a vue naître, on l’a entendue crier, on l’a nourrie …
Ah mais oui, on l’a nourri ce bébé. Et à cause de la gravité (et accessoirement du péristaltisme digestif) tout ce qui entre par en haut ressort par en bas …
Or, si on veut pas repeindre le salon en brun/vert (méconium oblige) il faudrait lui mettre quelque chose sur les fesses pour récupérer tout ça … Mais comment faire ?
Les couches bien sûr ! C’est fait pour ça !
Le hic, c’est que les papas rechignent souvent à changer les couches, surtout avec un gros caca collant comme celui-ci dedans. J’en sais quelque chose, j’ai vomi à mon premier changement de caca. La morveuse avait 2 jours, l’odeur de la couche était trop forte pour moi.
Mais c’est la seule fois où ça m’est arrivé … Vous savez pourquoi ?
Et bien, parce que c’était la dernière fois que nous utilisions des couches jetables.
Quand la Madeleine m’a parlé de couches lavables la première fois, j’étais moyennement chaud. Pourquoi pas, après tout, quelle différence ? Et puis ça sera mieux pour l’environnement.
Après mon premier changement de couche lavable, la quasi-absence d’odeur m’a conquis. J’ai même pas vomi, c’est beaucoup plus pratique et plus rapide du coup.
Je dirai pas que c’est un plaisir de changer les couches, mais c’est bien moins désagréable.
Utiliser des lavables ne fait bien sûr pas de vous un jeune papa paternant, mais va vous rendre la vie bien plus agréable.
Par contre, si vous voulez être un super mari, vous pouvez participer au lavage des couches en faisant tourner une machine de temps en temps … Y paraît que je suis un spécimen rare en la matière.

Rendez-vous sur Hellocoton !
Share

Légal ou illégal ? Pour qui ou Pourquoi ? Va savoir …

0

Publié par Zhom | Classé dans Non classé | Publié le 13-03-2013

Ça faisait longtemps que je voulais écrire cet article, mais j’hésitais.
Pas trop envie de faire de polémiques, c’est usant à modérer après. Mais je le fais quand même, surtout que j’ai trouvé quelques sources pour étoffer l’article.

Le sujet de ce soir, c’est la circoncision.

Qu’est-ce que la circoncision ?

Selon le CNRTL, la circoncision, c’est une opération consistant en l’ablation d’une partie du prépuce.

Au delà des potentielles opérations chirurgicales nécessaires en cas de prépuce trop serré, trop long, on la pratique aussi sur des nourrissons et jeunes enfants pour des raisons religieuses, par tradition, ou, comme aux États-Unis, parce que c’est la mode du moment (une étude présente la circoncision comme un moyen de lutter efficacement contre les IST).

À l’heure actuelle, la circoncision non thérapeutique, c’est-à-dire rituelle ou de convenance, n’a pas de réel statut juridique en France. En théorie elle devrait tomber sous le coup de l’Article 222-1 du Code Pénal qui punit les actes de torture et de barbarie tout comme l’excision. En raison de l’atteinte corporelle non justifiée. Sans oublier l’article 16-1 du Code Civil qui exige le respect du corps d’autrui. Enfin, l’article 24 de la Convention des droits de l’enfant, proscrit les interventions médicales dénuées de visée thérapeutique.

Cependant, l’actuel Ministre de l’Intérieur Manuel Valls répondait ceci lors d’une interview donnée à Information Juive: « La France, république laïque, s’est dotée d’un cadre juridique clair, qui garantit le libre exercice des pratiques religieuses. Il est donc hors de question de revenir sur l’abattage rituel et les pratiques traditionnelles. Je l’ai dit, je le répète : les Juifs de France peuvent porter leur kippa avec fierté. Ils peuvent manger casher et procéder à la circoncision. Le débat sur la ‘remise en cause’ de la circoncision relève de la méconnaissance la plus totale de ce que sont l’identité et la culture juive. Une telle remise en cause est idiote et indigne. »

Si l’on en croit ces propos, la circoncision n’est donc pas un acte de torture ou de barbarie et respecte le corps des enfants puisqu’elle n’est pas illégale.

L’interdiction récente de la circoncision de mineurs pour des motifs non thérapeutiques par le TGI de Cologne en Allemagne en invoquant « le droit de l’enfant à une éducation excluant toute violence » soulève le problème de la balance entre le droit des parents et celui des enfants.

Ici, nous avons choisi de laisser le libre choix de culte à nos enfants lorsqu’ils auront fait leur choix, s’ils en font un un jour. Nous ne leur imposerons jamais rien, ils se feront leur idée. La liberté de culte est d’ailleurs profondément inscrite dans la constitution.

Dans le cas de la circoncision rituelle, l’on impose à un enfant un rituel ancestral d’un culte qu’il n’a pas choisi. Si l’enfant souhaite être juif ou musulman et se faire circoncire, il pourra le faire une fois majeur et libre de ses choix et de ses actes, une fois hors de l’influence religieuse ou sociétale de ses parents. La circoncision rituelle des mineurs est à la fois une enfreinte au libre arbitre des enfants ainsi qu’une enfreinte à la liberté de culte, puisqu’on lui impose l’exercice d’un culte qu’il n’a pas choisi dès les premiers jours de sa naissance.

Si j’ai parlé de torture et de barbarie plus haut, c’est parce qu’au-delà du non-respect du corps de l’enfant au sens physiologique strict, il y a le traumatisme subi. D’abord par la douleur de l’acte, car très peu de chirurgiens acceptent de pratiquer la circoncision sans raison médicale, elle se fait donc bien souvent dans des circonstances douteuses et sans anesthésie. En parallèle certains parents laissent trainer une infection pour arriver à un phimosis, pathologie requérant une circoncision, devenue alors médicale et accessoirement prise en charge par l’assurance maladie. Même si dans ces cas, il y a anesthésie, le réveil post-op et la cicatrisation demeurent extrêmement douloureux laissant des marques physiques et psychologiques à long terme chez l’enfant.

Ce n’est pas le seul impact à long terme puisque le prépuce est un tissu très innervé jouant un rôle important dans le plaisir sexuel de l’homme. Pour cette raison, je classe la circoncision, au même rang que l’excision, dans les sévices sexuels, même si dans le cas de la circoncision, il n’y a pas de perte totale de plaisir.

Au final, la question demeure: Alors que la circoncision constitue une atteinte irréversible à l’intégrité physique du jeune enfant, et un geste qui est loin de le guider dans son choix ou dans sa quête d’une religion et malgré les différents textes défendant les enfants de ce genre d’actes, pourquoi la circoncision fait-elle l’objet d’une telle tolérance en France et d’un tel engouement de la part des parents à faire subir à ses enfants ce que l’on a soi-même subi ?

Rendez-vous sur Hellocoton !
Share

Ai-je bien fait ?

0

Publié par Zhom | Classé dans Non classé | Publié le 08-03-2013

Ces derniers jours, je suis en train de lire un magazine très intéressant sur la parentalité positive dont je vous parlerai quand je l’aurai fini: PEPS.

Mais ce magazine a réveillé en moi, dans certains articles, un sentiment qui ne m’avait pas chatouillé depuis un certain moment: La Culpabilité. Ce sentiment qui s’éveille en nous quand on réalise qu’on n’a pas fait les choses comme il aurait fallu.

Étrangement, j’aime ressentir ce sentiment. Parce que si je culpabilise, ça veut dire que je me remets en question, que je réalise que j’ai mal fait et que je peux encore essayer de me rattraper.

Je prône l’éducation non violente et l’écoute des parents. Mais parfois, je tire un coup à côté, je ne suis pas encore irréprochable dans ce domaine.
Oui il m’arrive encore parfois de lever la voix sur mes enfants, de les disputer parce qu’ils ne finissent pas leur assiette alors qu’ils ont demandé à être resservi, mais en fait c’est juste qu’ils voulaient encore 2 patates et que je leur en ai mis 5. Tant de choses que je regrette après coup. Mais je me rassure avec ce sentiment de culpabilité, cette conscience d’avoir mal agi et tout faire pour rattraper mes erreurs.

Je pense qu’il est essentiel d’accepter de culpabiliser. De ne pas en avoir peur.
Et surtout, ne pas reprocher à autrui d’être culpabilisant. On ne peut pas reprocher à autrui de nous avoir ouvert les yeux sur une réalité blessante pouvant nous permettre d’améliorer le quotidien des enfants.

Il y a quelques temps, ma belle-mère a lu « Ne pleure plus bébé » de Claude-Suzanne Didierjean-Jouveau à la maison. Son verdict a été « C’est super bien comme livre mais super culpabilisant ». On a eu une discussion sur le fait qu’à son époque, les publications sur le sujet n’étaient pas aussi accessibles qu’aujourd’hui, qu’on n’avait pas trop d’autre choix que de se fier aveuglément à l’expérience de ses parents.

Je suis heureux de vivre à cette ère de l’information libre (quand elle n’est pas payante), où chaque point de vue nouveau apporté est une pierre de plus à l’édifice de ses convictions personnelles, qu’elle soit culpabilisante ou gratifiante, c’est un pas de plus pour le bien-être de ses enfants et c’est, pour moi, le plus important.

Alors certes parfois, je ne suis pas parfait, mais une nouvelle pierre venant s’ajouter à mes convictions, je culpabilise un instant, je me remets en question, je m’adapte et j’avance encore. Si on culpabilise, c’est qu’on a réalisé son erreur, il n’y a plus qu’à se donner les moyens de la corriger. La culpabilité n’est pas qu’un sentiment blessant et négatif, non, c’est aussi l’occasion d’avancer et de s’améliorer encore un peu.

Et si vous êtes maintenant grand-parent et que votre culpabilité vous ronge, plutôt que de leur dire « J’ai bien fait comme ça avec vous, vous n’en êtes pas morts », alors acceptez cette culpabilité, transmettez-la à vos enfants, pour les aider à avancer.

Rendez-vous sur Hellocoton !
Share