Couvrez ce sein que je ne saurais voir. Par de tels objets, les âmes sont blessées, et cela fait venir de coupables pensées.

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Publié par Zhom | Classé dans Gniiiiiiiii | Publié le 22-08-2012

Rien que ça … Du Molière … Mais c’est pas la réplique de « Tartuffe » qui me correspond le plus. Non, moi je préfère la réponse de Dorine.

« Vous êtes donc bien tendre à la tentation,
Et la chair sur vos sens fait grande impression!
Certes je ne sais pas quelle chaleur vous monte:
Mais à convoiter, moi, je ne suis pas si prompte,
Et je vous verrais nu du haut jusques en bas,
Que toute votre peau ne me tenterait pas. »

C’est vrai ça … Tout un cinéma pour un p’tit bout de sein …

Je vous avais déjà fait un article sur l’allaitement en public.

Depuis quelques temps, la polémique n’est plus au nichonnage en public, enfin si c’est toujours sujet à polémique, mais il suffit d’allaiter sur Facebook, avec une photo comme celle ci-dessous, pour se faire incendier et taxer d’exhibitionniste.

De par mon expérience personnelle, du moins celle de ma femme, un sein allaitant n’est plus un sein comme je l’aurai vu avant. Non c’est une source de nourriture, un peu comme un paquet de cornflakes.
Avec cette vision que j’ai du sein nourricier (parce que j’arrive à le voir différemment quand le morveux n’y est pas accroché) je n’arrive pas à comprendre les personnes y voyant une provocation. Est-ce moi qui ait une vision erronée de la chose ou est-ce les autres qui ont une vision trop étroite du sein, n’arrivant pas à se détacher de la sexualité qu’on lui impose.

Car il parait que l’allaitement est un moment intime à ne pas partager.
Or lorsque ma femme allaite dans un endroit public, elle ne le fait pas pour mettre les gens mal à l’aise, pas pour la provoc, ni pour le « déballage », mais bien parce que mon fils a faim. Si elle sort son sein, un peu trop peut-être pour certains, ce n’est pas pour s’exhiber ni pour les faire chier ni du militantisme, mais bel et bien pour que notre fils puisse prendre le sein comme il faut.
En effet, la physiologie ça ne s’applique pas qu’au portage. L’enfant doit être dans une position qu’IL juge confortable pour pouvoir téter sereinement et calmement (ce qui évite de se retrouver le sein à l’air ou pire avec des crevasses) Mon fils ne sait pas têter avec juste le mamelon qui sort d’un vêtement d’allaitement avec une ouverture mini, il lui faut un minimum de chair pour pouvoir prendre correctement son repas, ce qui oblige la Madeleine effectivement à sortir son sein plus ou moins entièrement selon les vêtements qu’elle porte.
Tous les vêtements ne sont pas adaptés à l’allaitement et la Madeleine étant bien pourvue niveau « chair », la plupart du temps elle allaite sans vraiment réfléchir à comment faire pour qu’on en voit le moins possible.
Certes il y a la possibilité de la cape ou tablier d’allaitement, mais déjà le climat ne s’y prête pas et de plus je ne vois pas ce qu’il y a à cacher.

Certaines personnes parleront d’un minimum de pudeur à conserver. Cependant, la pudeur est un sentiment personnel, on peut être pudique avec certaine parties de son corps mais pas avec d’autres, différemment d’une personne à l’autre. Dans 99% des cas, une mère qui va donner le sein sans se cacher à son enfant va le faire sans avoir conscience que cela peut perturber quelqu’un car pour elle, elle ne fait que nourrir son enfant.

D’ailleurs rappelons le, au regard du droit français, l’allaitement ne peut être considérée, contrairement à ce que certains prétendent, comme un attentat à la pudeur ou une exhibition. Car il n’est pas fait dans l’intention de choquer. Mais dans un but précis: Nourrir son enfant.

Le ministre de la Justice français a analysé le sens précis du terme dans le Journal Officiel en réponse à une question posée par un député1.
« Le garde des sceaux, ministre de la justice, a l’honneur de faire connaître à l’honorable parlementaire que le délit d’exhibition sexuelle est prévu et réprimé par l’article 222-32 du code pénal entré en vigueur le 1er mars 1994, qui a remplacé l’ancien article 330 relatif à l’outrage public à la pudeur. Il convient à cet égard de préciser que la nouvelle incrimination est plus restrictive que pour le délit d’outrage public à la pudeur, puisqu’elle exige que l’acte soit imposé à la vue d’autrui d’une part et commis dans un lieu accessible aux regards du public d’autre part.

— En effet, pour caractériser l’infraction, il doit être démontré » au moins un des deux motifs suivants :

« la personne poursuivie a eu la volonté délibérée de provoquer la pudeur publique »,
« sa négligence n’a pas permis de dissimuler à la vue des tiers l’acte obscène.

— L’acte incriminé doit en effet constituer un geste ou une attitude déplacés au regard de la pudeur publique »

Selon l’article 222-322 du code pénal, l’exhibition sexuelle imposée à la vue d’autrui dans un lieu accessible aux regards du public est punie d’un an d’emprisonnement et de 15000 euros d’amende.

La loi condamne et réprime donc des motivations et non un simple état de nudité. Les actes peuvent être

une provocation délibérée ou un acte obscène non dissimulé.
un geste ou une attitude déplacé au regard de la pudeur publique.
une imposition de l’exhibition sexuelle.

Il est bien précisé qu’il s’agit d’un acte incriminé et non d’un état, qui doit donc être démontré comme motivé.

Source: Wikipédia

Au vu des tumultes sur Facebook ces derniers temps, il fallait que cela soit rappelé. Un jour, l’allaitement dans un lieu public sera perçu comme juste un allaitement. Ce jour là, tout sera beaucoup plus simple.

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Tu sais chérie, j’ai bossé toute la journée.

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Publié par Zhom | Classé dans La vie quotidienne d'un père au foyer | Publié le 19-08-2012

« Tu sais chérie, j’ai bossé toute la journée je suis crevé, je peux pas m’occuper des gosses/du ménage… » voilà une phrase que je n’ai jamais adressé à ma femme. Ce n’est pas faute de l’avoir entendue par contre.

C’était peut-être valable du temps de nos arrières grands-parents où la femme s’occupait de A à Z du foyer pendant que le mari, suait corps et âme 70h par semaine à l’usine.

Mais depuis, les choses ont évolué … L’homme passe 35h par semaine au travail au travers de journées de 7h en moyenne et la femme … Ben elle fait pareil que l’homme en fait.
Sauf qu’elle, en rentrant du boulot, faudrait qu’elle se tape la cuisine, la vaisselle, le bain des gosses, le coucher, le ménage, et quitte à la jouer bien macho, son devoir conjugal si on est samedi soir …

L’égalité des sexes dans le travail, ça marche aussi à la maison.

Ici, ça fonctionne pas comme ça … Même si ma p’tite femme en fait encore plus que moi (j’avoue, c’est pas encore égalitaire, mais j’me soigne) on se répartit les tâches ménagères/familiales.
Bon, j’avoue que pendant le congés mater de la Madeleine, j’ai pas foutu grand-chose à la maison, vu qu’elle ne travaillait pas. Du coup quand elle a repris le travail, il a fallu que je reprenne les bonnes habitudes. Ça a été un peu l’anarchie à la maison pendant quelques semaines.

Bref, on peut user du prétexte de la journée difficile pour pas vouloir en branler une niveau tâches ménagères … Mais les gosses quoi …

Il n’y a pas longtemps, j’ai lu sur une page Facebook que je ne saurais vous citer (cause de mémoire sélective relou) en réponse à la question « Comment papa s’occupe des enfants ? » ceci: « il leur raconte parfois une histoire le soir quand il a le temps entre 2 parties de PS3 … ».
Et là, je suis tombé de très haut … Comment peut-on donner aussi peu de temps à ses enfants ? Enfin, je sais pas, mais ce monsieur il a choisi d’avoir un/des enfants, il a donc pris la responsabilité de les élever.
Quand je suis au boulot, j’ai qu’une envie, c’est que ma journée soit finie, non pas pour me coller devant le PC ou un film pourri. Non, c’est pour retrouver ma famille, retrouver mes gosses, leur faire un câlin, jouer avec eux, leur raconter une histoire, les endormir …

Parfois je me demande si ce n’est pas dû au fait d’avoir été père au foyer et d’avoir goûté au bonheur familial à 100 % qui serait la cause de cette addiction familiale …
Mais je vois d’autres familles où le père s’implique avec les enfants ou dans les tâches ménagères, même si bien souvent ça restera toujours Monsieur qui sort les poubelles et Madame qui passe la serpillère ^^

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Ce soir j’ai regardé M6.

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Publié par Zhom | Classé dans Gniiiiiiiii | Publié le 14-08-2012

Aujourd’hui la Madeleine m’a amené à pousser un cri: « Ô rage Ô désespoir ». Non elle ne m’a pas trompé, non elle n’a pas frappé un de nos enfants, non elle n’a pas mangé toute la glace à la framboise. Elle m’a simplement dit: « tiens tu devrais regarder le replay de 66 minutes du 12 août sur le maternage ça devrait te plaire »
Erreur de débutant j’ai regardé comme un imbécile.

Rien que le titre du sujet aurait du me mettre la puce à l’oreille  » La dictature des bébés ». Aussitôt j’ai eu l’image de mon fils avec une moustache à la façon Hitler, et j’ai eu peur. Mais bon, j’ai cliqué sur PLAY.

Commence alors l’intro de la présentatrice qui nous présente ces femmes qui ont fait le choix de faire passer leur bébé avant tout. Comme si tous les hommes étaient désintéressés … Vient ensuite une assimilation jusqu’alors jamais osée, celle de comparer la vie de ces mères à celle d’animaux tels que le koala ou le chimpanzé. Heureusement qu’il est question de portage et non pas que de l’allaitement sinon on aurait eu le droit à la comparaison truie et autres vaches.
Mais ce n’est pas tout, nous apprenons également que ces personnes, probablement déséquilibrées psychologiquement iraient jusqu’à allaiter leur enfant jusqu’à 4 ans et pire dormiraient avec leur enfant!! Oui oui vous avez bien lu, des gens comme ceux là existent!

Puis le reportage commence, là je suis profondément déçu, alors qu’on m’avait promis des nichons et de la séquestration en corps à corps, nous tombons sur une maman promenant son enfant dans une poussette. Il semblerait alors que tout ces gens ne soient pas tous des déséquilibrés mentaux extrémistes.Cependant bien que cette femme paraisse normale, elle se rend dans un repère de parents assez fous pour réunir des enfants afin qu’ils s’amusent sans aucunes limites en sirotant des soupes bio.

Nous apprenons alors que ces mères ont toutes comme mot d’ordre dans la vie: RESTER LE PLUS POSSIBLE COLLÉ À SON BÉBÉ, en le portant « tel un koala » ou pire en le massant. On en vient alors à apprendre qu’en plus de toutes ces aberrations dans la relation à l’enfant, ces mères suivent une nouvelle tendance celle d’allaiter. En effet, alors que depuis des milliers d’années, la mère nourrit son enfant en reconstituant du lait en poudre gentiment donné par nos amies les vaches, certaines femmes ont l’audace de détourner cette objet sexuel – que leur à donné Dieu et que l’évolution a déréglé pour lui faire produire du lait – pour nourrir leur enfant.

Le pire c’est qu’elles ne le font pas seules cloitrées chez elles. Ce qui prouve leur extrémisme c’est qu’elle se réunissent dans des opérations commando chaque année afin d’exhiber sauvagement leur poitrine dénudée au grand public. Et sans aucun complexe en plus! Non contente d’imposer leurs idées, ces mamans formatées par le lobby de l’allaitement, dont le grand gourou étant la LECHE LEAGUE, sont convaincues que leur lait est bon pour leur enfant. Vient alors l’intervention incontournable de sa seigneurie Mme De Badinter, (qui, rappelons le tout de même, est philosophe mais non pas pédopsy ou pédiatre). Passons sur l’urticaire que me provoque cette femme.

La voix off, apparemment zoologiste de profession, nous compare à des poules qui, rappelons le, n’allaitent pas (le lait de poule étant bien entendu du lait de vache aromatisé).

Étant dorénavant des poules nous quittons le domaine de l’allaitement pour nous intéresser au portage. Notez qu’une comparaison avec un Kwata ou un Gibbon (private joke inside) aurait était plus adaptée. Cette mode venue d’Asie, en effet les mère Africaine et sud américaine ne portent pas. Et plus précisément nous sommes invités à suivre un cours de portage.
Le « journaliste » nous apprends que porter son enfant à la mode des maternantes (qui rappelons le n’a rien avoir avec la physiologie du bébé) est d’une complexité sans nom, et qu’il serait bien plus simple d’acheter un Babybjeurk. Cependant, ces femmes s’acharnent à ligoter leur enfant malgré leurs cris de détresse afin de pouvoir prendre le bain de l’aîné dans le calme.

C’est alors qu’une définition du maternage nous est donnée: le maternage consiste à porter son bébé mais surtout de l’allaiter le plus longtemps possible!

On nous immerge alors au plein cœur d’une famille maternante. C’est alors que le journaliste nous révèle qu’à 1 an le bébé n’a plus besoin du lait de sa mère. (Chez M6 ils connaissent mieux les besoins de l’enfant que l’OMS). De plus, le lait maternel dans toute sa perversité amène des addictions dont ne peuvent plus se passer les enfants même au delà de 4 ans!
Cette mère, totalement irresponsable, préfère faire un lavage de nez avec du lait maternel à sa petite fille manifestement « grippée », au lieu de lui donner des antibiotiques. Malgré qu’ils aient relayé pendant des années le message « les antibiotiques c’est pas automatique » du Ministère de la Santé, il semblerait que ça ne soit pas assimilé pour tout le monde. Sans oublier, que l’auto-médication avec des produits sur prescription, en particulier des antibiotiques, est à bannir.
En plus d’être inconsciente, cette femme va jusqu’à laver les couches de son enfant afin de faire des économies! Elle va perdre 6 minutes à étendre sa machine alors qu’elle aurait pu les utiliser pour regarder l’amour est dans le pré. Car bien sûr il n’y a que les femmes qui peuvent étendre le linge.
Elle est également victime des rugissements (toujours le coté reportage animalier vous noterez) de son fils, pour qui vraisemblablement le maternage a laissé des séquelles irréparables. Pire les parents le laisse rugir sans rien dire. Il est pourtant de notoriété publique que de rugir dans une salle de bain est un signe de domination de l’enfant sur le parent.

Comme si cela ne suffisait pas, ces « parents » (si on peut toujours les nommer ainsi) ont installé le lit de leur fille (qui a quand même 1 an!) à coté du leur. Et ce en dépit du risque incommensurable de voir la mère d’environ 1m60 rouler dans le lit de la petite (qui fait environ 1m20, le lit hein pas la gamine) pour aller étouffer sa fille dans son sommeil.
La question fatidique du cododo: « Et l’intimité avec votre mari? » C’est bien connu l’être humain ne peut folâtrer que dans son lit. En effet c’est grâce à leurs célèbres lits king size que les Hommes de Cromagnon ont perpétué l’espèce.

Nous quittons cette dangereuse famille afin de retrouver notre monitrice de portage qui a fait de son enfant un enfant roi. Elle nous invite a visiter sa bibliothèque emplie de livre subversifs l’ayant poussée à l’esclavage maternel.

Après ce court interlude, nous retrouvons la mère victime des rugissements de son fils, faisant face aux jugements de valeurs de son père dont les méthodes éducatives lui ont laissé un goût aeèr, la poussant à se tourner vers ce versant pseudo-éducatif. Heureusement, nous avons le droit au saint discours du père voulant sauver sa fille du coté obscur de l’éducation.

Une grande pédopsy, nous explique que souvent le maternage n’est pas là pour le bien de l’enfant mais pour compenser un mal être chez la mère ou pour éloigner le père, car c’est bien connu les pères eux ne sont pas impliqué dans l’éducation de leur enfant.

Nous concluons ce reportage sur une image d’un père délaissé par sa femme devenue mère à temps plein.

5 minutes s’écoulent, 10, 15. Je ne tiens plus, faut que j’écrive un article. Ce reportage, lourd de préjugés et de jugements de valeurs a été comme un coup de poignard. Autant dans l’omission totale des pères les laissant totalement absents des choix de vie pour leurs enfants que dans la violence des jugements sur les différentes facettes du maternage.
Ce reportage, stéréotype du reportage à sensations comme on en avait plus vu depuis Confessions Intimes est simplement gerbant.
La mère au petit lion rugissant a d’ailleurs, après diffusion du reportage (elle a du faire une syncope en se voyant ridiculisée ainsi), réalisé une petite vidéo avec quelques amies une petite vidéo que je vous mets ci-dessous.

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Vis ma vie de Zhom.

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Publié par Zhom | Classé dans La vie quotidienne d'un père au foyer | Publié le 10-08-2012

Ça fait longtemps que je ne vous ai pas raconté ma vie. J’ai beaucoup râlé ces derniers temps, mais je vous ai pas trop parlé des morveux. Pourtant ils nous en font voir de toutes les couleurs, j’vous jure !
Hein ? Mais non ils nous embêtent pas, ils nous font voir les couleurs de l’arc-en-ciel … Non, pas celui de « Mon Petit Poney » !

Être papa c’est cool, j’te jure. Mais des journées de 36 ou 38 heures ça serait pas de refus, histoire de pouvoir bien profiter. Surtout si la nuit dure 20 heures …

En fait, ce qui me gâche un peu la vie, ben c’est le travail quoi … Mis à part pour gagner des sous pour manger, ça sert pas à grand-chose et ça m’empêche de profiter de mes gosses.

Nan, moi ce que je kiffe, c’est passer des heures à décrypter ma fille, lire des montagnes de livres, à inventer avec elle « Les Aventures, de Baboom, Wawaouh et Tana » que vous découvrirez bientôt. Marcher sur des Duplo, qui sont pour information, aussi fourbes que leurs petits frères les Lego. C’est courir partout dans l’appartement en criant « Susuuuuuuuuuuce » avec la morveuse en cherchant la tétine du morveux. Ah le morveux … Entre les peintures corporelles à la banane et au petit suisse, ou les recherches de tétine (on en a 6 et on en trouve jamais une seule quand on en a besoin), le faire rire alors qu’il a le sein de maman dans la bouche. Nos balades du soir en JPMBB, j’ai beau avoir passé ma journée de boulot debout, je craque toujours quand il me regarde avec ses petits yeux qui me disent « Papa ? Tu m’endors dans l’écharpe ? ».

Ils me font encore plus craquer quand ils jouent et dansent ensemble … Je pourrais rester des heures à les regarder jouer et à transformer mon salon en Ground 0 … Je me suis déjà demandé si on les avait pas faits trop rapprochés, mais les voir comme ça me faire dire que non.

Et puis être papa, c’est se lancer des défis. « Oui le morveux, lève un pied, et mets le devant l’autre … Non, pas sur l’autre ! Devant … Non, ne lève pas les 2 en même temps ! » *BOOM* « Chérie, t’as pas vu sa suce ? Je crois qu’il va en avoir besoin là … »
En même temps, car un défi n’arrive jamais seul, la morveuse a décidé, lors de notre dernière visite chez les Dark, de se lancer dans la propreté:
« – Papaaaaaa ! Yaya Pipiiiii !
– Tu veux aller sur le pot ?
– Non ! Tolettes ! (Elle kiffe les toilettes avec son réducteur canard rose)
– Bon OK, vas-y …
– Papaaaaaaa ! Pas wiiii !
– Ah ? Tu n’arrives pas à monter, je vais t’aider.
– Non ! Touche !
– Comment ça une couche ? Tu veux plus monter sur le trône ?
– Non, pas wi !
– Mais je vais t’aider à monter …
– Non ! Touche !
– OK, tu veux une Tatsu ou une Feti’i ?
– Non, pot !
– Hein ? Tu te moques de moi là ?
– Poooooooot !
– Bah vas-y …
– Léou ?
– Bah j’en sais rien moi, c’est toi qui le promène dans toute la maison … Dieu merci, tu ne fais rien dedans …
– Ah Léla.
– Bon OK, tu veux un livre ?
– Non ! Pipi pot ! »
10 minutes plus tard, je trouve 2 gouttes de pipi dans le pot, j’ai l’impression d’avoir latté Usain Bolt au 100m. Même si je suis déçu que ma fille ne lise pas sur les toilettes …

Quand on est papa, on s’émerveille du moindre progrès de ses enfants.
Mais quelques jours plus tard vous avez l’arrière-grand-mère au téléphone:
« – Alors, les enfants ça va ?
– Bah Le Mini a fait 2 pas et la mini, 2 gouttes dans le pot.
– Ouais, rien de bien formidable quoi …
– Oui oui. » *Tu viens juste de m’écraser ma fierté quoi*

C’est pas de tout repos d’être papa … Mais c’est vachement fun, bon, certes faut pas être cacatophobe avoir peur de la bave comme un vampire de l’eau bénite. Ceci dit, j’pense que si j’avais pas mes gosses et leur mère, j’me ferai drôlement chier en rentrant le soir …

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