Chéri, je suis enceinte ! Je veux accoucher à la maison !

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Publié par Zhom | Classé dans Un morveux est né | Publié le 28-01-2012

94% de mes lecteurs sont des lectrices … Mais c’est pas pour autant que j’oublie mes lecteurs masculins ! Pour preuve, ce soir on va mettre 94% de mon lectorat de côté, (je vais regretter cette phrase en regardant mes stats demain !) et on va se concentrer sur les 4% restants (Oui, Facebook n’est pas très doué en Maths …).

OUI ! Cet article s’adresse à toi le mâle qui se cache derrière ma lectrice habituelle !

Alors que dans la plupart des cas, le principal souci du mâle lorsque sa douce est en cloque est de savoir quel siège auto il va choisir pour aller les sièges en skaï de la voiture, ou bien d’apprendre à changer une couche sans vomir; certains mâles sortent du lot. En effet leur tendre et douce leur a annoncé qu’elle voulait accoucher à la maison.

« Hein ? Quoi ? Mais t’es folle ? Et si il t’arrive quelque chose ? » (Comprendre: Mais t’es ouf ma fille, tu vas nous ruiner la moquette !)
Et là, le mâle énumère tout un tas de scénario tous plus catastrophiques les uns que les autres, enfermant leur sucre d’orge dans une bulle de peur qu’elle ne quittera plus jusqu’à l’accouchement.

Alors déjà, tous ces scénarios catastrophes peuvent se passer à l’hôpital, mais nous ne nous attarderons pas sur le sujet de la dangerosité de la chose … On en parle déjà assez dans tous les articles, pages web qui traitent du sujet.

Moi, je souhaite juste dire un petit truc à vous les mâles qui êtes réticents à un accouchement à domicile.
Si vous avez déjà été papa auparavant, (en général, les mamans voulant accoucher à la maison ont déjà subi vécu un accouchement à l’hôpital) Vous avez surement passé des heures à côté de votre femme ligotée à sa table d’accouchement, les pieds dans les étriers, une sage-femme le bras dans son intimité à l’écouter hurler des choses vous semblant incompréhensibles en vous broyant une par une chacune de vos phalanges, sans que vous ne disiez rien sur la douleur qu’elle vous inflige sous peine de vous faire traiter de lopettes parce que ELLE elle souffre plus (en même temps, c’est pas votre faute). Il faut savoir qu’à la maison, votre bien-aimée (et oui, quand elle accouche à la maison, la femelle humaine n’est plus une psychopathe), va vous parler, vous demander de l’aider, ce que vous allez pouvoir faire sans vous heurter à une inconnue vous disant qu’elle sait ce qu’elle fait et c’est là que se situe toute la différence.

Une femme aidée par une personne de confiance se sent rassurée, apaisée, rendant l’accouchement plus serein, une femme sereine à l’accouchement, c’est un bébé qui naît serein.
Des « vas-y mon coeur, tu vas y arriver, t’es la plus forte » chuchotés tendrement à l’oreille sont bien plus efficace que des « Allez madame, on se motive et on pousse plus fort là, vous poussez pas assez » hurlés depuis l’autre bout de la salle par une femme que vous n’aviez pas vu avant car elle était cachée par le reste de l’équipe soignante.
Quand mon fils est né, je l’ai attrapé, il n’y avait personne entre ma femme et moi, il n’a pas pleuré, je l’ai mis dans les bras de sa maman et il lui a « souri ». J’ai vu le visage de ma femme s’emplir de bonheur, d’émotion et de joie.
Vous n’êtes pas obligé de faire tout ça, la sage-femme est là pour ça. Moi, je voulais le faire, je n’aurais jamais pu dans un hôpital et si la sage-femme ne m’y avait pas préparé et surtout si elle ne m’avait pas dit que j’en étais capable !
Je n’ai jamais été aussi heureux de ma vie en voyant le visage radieux de ma femme, de voir ce petit bout tout sale mais heureux et en paix. Et ça, ça vaut toutes les angoisses que j’ai pu avoir à l’idée de cet accouchement à la maison. Parce que même si je faisais le fier en disant que ma femme allait accoucher à la maison, quand elle a commencé à pousser dans la baignoire, je dois vous avouer que j’flippais un peu quand même.

Mais tout ça, c’est de la bonne peur, et je vous souhaite un jour de prendre votre courage à 2 mains pour l’affronter un jour.

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Et la marmotte elle met le chocolat …

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Publié par Zhom | Classé dans La vie quotidienne d'un père actif | Publié le 25-01-2012

Je ne vous avais pas fait d’article sur le sujet depuis le mois d’Août, voici venu le temps des requêtes !

Pour les lecteurs qui ne savent pas ce que c’est, voici un petit résumé: J’ai installé sur ce blog un petit plugin de statistiques. Il me permet de connaître mon nombre de visiteurs, où ils habitent (approximativement hein, j’ai pas vôtre adresse complète rassurez-vous), les pages qu’ils ont visité et d’autres choses encore. Dans ces autres choses, il y a comment m’ont trouvé ces gens, en général c’est via Facebook, Hellocoton, Twitter, mais parfois de Google. Et quand les gens viennent de Google, je sais avec quelle recherche ils m’ont trouvé …

Voici donc un florilège des requêtes les plus particulières de ces 6 derniers mois.

« accouchement à domicile hippie »: Alors ça c’est faux ! Il n’y avait pas d’encens, on n’écoutait pas Janis Joplin et on n’avait pas pris de LSD !

« journée type homme au foyer »: Cher Monsieur, si vous vous ennuyez, demandez à votre femme, elle vous trouvera sûrement des occupations pour la sieste des enfants :)

« zhom pink »: Je ne suis pas encore passé sur Pink TV … Et si possible je préférerai commencer ma carrière télévisée avec Les Maternelles ou le Journal de la Santé …

« dors et fais pas chier »: C’est au deuxième étage ça … Chez Lady

« polymérisation des polycarbonates réaction »: La réaction est propre à chaque Polycarbonate, il y en a des centaines. Mais si un jour je m’ennuie, je vous la détaillerai …

« pincer les tétons médecine-du-travail »: Allez voir un autre Médecin du travail …

« 205 course 4 vitesses »: Alors, face à une 206, ça se fait bien, par contre face à une Skyline GTR, tu peux oublier hein …

« allaitement douloureux que faire en thailande »: Bonjour, on en a déjà parlé auparavant, je n’aime pas me répéter.

« allaitement tetee sexuel frere sucee soeur pere vieux »: rassurez-moi, vous cherchez ça depuis la bibliothèque de la centrale de Fleury-Mérogis ?

« allergique au travail t-shirt »: Je ne pense pas qu’un t-shirt change grand-chose à une allergie au travail …

« avis positif tire lait kitett »: Celui-là, tu vas le chercher longtemps …

« bip bip meuh »: L’abus des bronzés est mauvais pour la santé !

Dans la catégorie « compliments (ou pas) »:
« blog de zhom connard »
« blog de zhom et que sa morveuse elle est trop chou »
« blog de zhom il est grave quand même »
« blog de zhom jte kiff grave »
« blog de zhom, sponsor officiel de ceux qui ne se prennent pas la tête! »
« blog zhom t’es un pov type »
« dark félicitations le blog de zhom et à la madeleine »
« dark zhom tu crains »
« dark zhom tu pues »
« derrière tout grand homme il y a une femme. derrière le blog de zhom, y’a la Madeleine »
« le blog de zhom : the best poppa blogueur »
le blog de zhom a un gros zob
le blog de zhom a une petite bite
le blog de zhom connard
le blog de zhom copie mcmaman
le blog de zhom est charcutier
le blog de zhom est obscur
le blog de zhom et papa coule
le blog de zhom pas connard
le blog de zhom pas ta gueule !
le blog de zhom que même il se fout de ma gueule alors que je l’aimee
le blog de zhom que même je suis tombée amoureuse de lui grave
le blog de zhom ta gueule
le blog de zhom tout le monde l’aime
recette pour avoir une adorable petite fille : demandez donc au blog de zhom
« zhom et la madeleine, ils déchirent grave! »

« catalogue hotvideo du mois d’aout 2011″: Non merci, j’ai mieux tous les soirs dans mon lit :)

« combien de jours faut il compter pour savoir si un chat a été contaminé »: Si vous ne précisez pas la pathologie, vous risquez d’avoir du mal à trouver …

« comment répartir les biberons »: Un biberon quand le bébé a faim …

« consequence d’un pére au foyer »: Des enfants épanouis, un banquier évanoui.

« couverture hot video septembre »: Puisque je vous dis que je ne lis pas ce magazine !

« des canards sur des félidés t’as vu ça ou »: Kamoulox !

« écrire un blog plutôt que regarder la télé »: c’est une idée que j’ai eue, ça me plaît bien … Après même si t’écris de la merde, ça sera toujours mieux que le programme Télé …

« enceinte et je sens rien »: Attends 9 mois, tu vas comprendre ta douleur !

« envie d’une contraception efficace réversible sans oubli ni hormone »: Non, le préservatif ne s’utilise pas des 2 côtés …

« est-il possible que des piles salines ne fonctionnent pas dans un lecteur mange-disques »: S’il n’aime pas le sel, il est possible qu’il les recrache …

« facebook+ infirmiére+a+ la+poitrine+généreuse »: Non vous n’aurez pas le Facebook de ma femme !

« je préfère utiliser une chèvre pour tondre ma pelouse »: Si j’avais un jardin, j’en ferai autant … Mais comment vous êtes arrivé ici avec une recherche pareille ?

« mon chat a eu un choc a la tete il saigne avec du pu »: Un véto serait plus approprié qu’Internet non ?

« quoi donner comme boisson a un enfant pour qu’il dorme plus de 10h »: Du rhum, un litre environ …

« secte qui prone l’accouchement naturel »: C’est bien ici, vous au moins, vous avez trouvé ce que vous cherchiez …

« t’as ton doudou tu as ton pyjama alors dors »: Un p’tit bisous aussi, ça fait pas de mal …

« свекровь »: ça va j’ai pas à m’en plaindre .. Et la vôtre ?

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Avoir un enfant, un choix comme un autre ?

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Publié par Zhom | Classé dans Gniiiiiiiii | Publié le 23-01-2012

Déjà, avoir un enfant est-il réellement un choix ? Je pense que oui. Dans 90% des cas un enfant est désiré par ses parents. Dans les 10% restants, les parents font un choix. Celui de garder ou non l’enfant. Certes ce choix n’est pas des plus simples, mais il est fait (je ne m’attarderai pas ici sur le débat de l’IVG ou non, ça fera peut-être l’objet d’un article un jour).

En partant de ces idéaux, ou plutôt de cette vision des choses, chaque enfant est un choix réfléchi du ou des parents. Pourquoi vous parler de ça me direz-vous ?
Parce que certains parents me répugnent, je n’ai pas trouvé d’autre mot.

Entendre certains parents dire « ma connasse de fille me gonfle à se réveiller la nuit » ou « la gamine fait que chialer toute la journée, ça me fait chier » me donne envie de les mordre (c’est une image messieurs de la police, je ne suis pas un psychopathe tueur de parents indignes).
Quand on a choisi d’avoir un enfant, on ne peut pas, ou même, on n’a pas le droit de parler de ses enfants ainsi.

Un enfant c’est la chair de sa chair, comment peut-on éprouver un sentiment autre que de l’amour envers ce petit être qui n’a pas demandé à être là. Car oui, l’enfant n’a pas choisi d’être là. Si à 3h du matin il hurle à la mort à 4 mois, c’est qu’il a un problème et pas qu’il a décidé de vous emmerder. Un bébé ne prend aucun plaisir à pleurer.
Un jour une collègue de la Madeleine lui a demandé si le morveux faisait ses nuits. Elle lui a juste répondu « non ». Aussitôt la collègue ne peut s’empêcher de rajouter « Tu devrais le laisser pleurer ». Mais merde, comment peut-on laisser un enfant pleurer seul dans le noir à 3 mois ?
Si il pleure c’est que quelque chose ne va pas, qu’il a faim ou qu’il a besoin d’un de ses parents pour le rassurer. Sans compter que ça nous gêne pas nous de nous réveiller la nuit pour rassurer nos enfants, c’est une bonne occasion pour faire des gros câlins.
Ou encore « Il faut lui apprendre la frustration ». Hein ? Comment ? Pourquoi ? Il sera déjà bien assez frustré à partir de l’adolescence jusqu’à la fin d’sa vie on pourrait peut-être lui épargner sa petite enfance non ?

Il y a aussi les parents qui vous sortent un « Je ne suis pas à son service ». Alors ceux-là, j’ai vraiment envie de les secouer violemment contre un arbre. Je ne suis pas à son service, ça veut dire, je me suis bien éclaté neuf mois plus tôt maintenant il est là, je le pose dans un coin et je m’en occupe quand j’en ai envie, le reste du temps il chouine si il veut … T’as fait un gosse, assume le un peu.
Là ce n’est même plus un choix, c’est le devoir parental ! On se doit de répondre aux besoins de ses enfants, c’est le devoir des parents, c’est leur responsabilité, c’est eux qui l’ont mis face à telle ou telle situation en lui donnant la vie.

Ou avoir son enfant dans les bras c’est le rendre dépendant de vous. Bah heureusement quoi, je vois mal mon gamin me faire à 6 mois: « Wesh t’inquiètes j’vais boire un bib avec les potes j’rentre pas tard promis. »

Tout ça pour dire que beaucoup de parents de nos jours trouvent que les gamins c’est trop dépendant, que c’est chronophage, que ça demande beaucoup d’attention. Je trouve ça très flippant, c’est quoi ces parents qui ne veulent avoir que le minimum de désagréments avec leurs enfants. Ben non, c’est l’jeu ma pauv’lucette t’as voulu un gosse, va falloir t’en occuper et de façon adaptée à son âge.

Comme le disait une brêle d’amie qui se reconnaîtra « laissons les bébés être des bébés ». Si on voulait un gamin indépendant on adopterai un gamin de 18 ans …

Sinon, si ils veulent être peinards (ce à quoi il fallait penser avant), il reste la solution:

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Quoi t’es pas aux CL toi?

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Publié par Zhom | Classé dans La vie quotidienne d'un père actif | Publié le 22-01-2012

CL ? Késako ? Il me parle d’une Mercedes ? De Chlore ? D’une imprimante Canon ?
Non, je vous parle ici de couches lavables (Même si je cracherai pas sur une petite Mecedes CL)

En bons hippies, en plus d’accoucher dans la baignoire avec de l’encens, d’allaiter longtemps, on a choisi d’utiliser les couches lavables… Et oui retour en arrière tout ça tout ça. On lange nos enfants et ensuite on va au lavoir pour laver les couches pleines de cacas. Parce que les enfants ne font QUE caca, c’est bien connu.

Trêve de niaiseries stéréotypées et … Quoique non, parlons-en des clichés sur les Couches Lavables. Faisons-en même un top 6.

1. Les couches lavables c’est archaïque !
Certes, plier un lange en coton, l’adapter à la morphologie de son enfant, se planter l’épingle à nourrice dans le doigt en fermant la couche, on se casse le dos au lavoir à frotter le caca sur la planche à laver.
En fait, c’est surtout la vision des gens sur les couches lavables qui est archaïque. En effet, exit les langes en coton, bonjour les couches lavables pré-cousues enfilables en 30 secondes chrono.

2. Les couches lavables c’est galère à laver.
Si on les lave au lavoir, c’est sûr que c’est galère, mais il y a, depuis les années 1950 environ, des machines qui lavent le linge toutes seules. Et vous savez quoi ? on peut y mettre les couches lavables … Incroyable non ?

3. Le caca colle aux couches, on est obligé de les rincer avant de les laver..
Et non, grâce au petit voile en coton biodégradable qui se glisse entre la couche et le petit popotin, le caca il est coincé, il tâche pas la jolie coucouche.

4. On est obligé de faire 15 machines par semaine pour laver les couches.
Vous savez, on n’est pas obligé de laver les couches une par une hein ? On peut même les mettre avec le linge de tous les jours, dans la machine de tous les jours. Au pire, ça vous fait une machine de plus dans la semaine.

5. Les couches lavables, ça coûte cher et je vous raconte même pas la consommation d’eau !
Selon une étude réalisée pour une thèse par une étudiante belge. On estime pour un enfant (de la naissance à la propreté estimée en moyenne à 2,5 ans) que les couches jetables vont coûter entre 831 et 2249 € (selon la marque choisie) alors que les couches lavables auront coûté (en prenant compte de la consommation d’eau) 651 €.
Cette étude tient compte de l’usure de la machine à laver, de la consommation de sacs poubelles mais pas des trajets supermarché domicile ni de la consommation de crème contre l’érythème fessier (nous aborderons ce point plus loin).

6. Avec les couches lavables, le bébé macère dans son urine alors que dans les couches jetables, il est au sec.
Voilà encore une ânerie. Dans une couche jetable, le bébé a une sensation au sec, nous incitant à lui laisser sa couche en se disant qu’il est au sec donc ça va. Avec une lavable, on a tendance à lui changer plus souvent car justement la couche est mouillée. Et c’est bien plus profitable à l’enfant. Le gel absorbant des couches jetables absorbe l’eau, mais pas les bactéries, les résidus d’ammoniaque, d’urée. Les couches jetables étant laissées plus longtemps sur les fesses, ces phénomènes sont donc plus concentrés. Bébé jetable est plus au sec mais il macère plus que bébé lavable.

Je pourrais continuer mais ça serait long … Très long et il commence à se faire tard.
Au-delà du côté pratique que nous avons énoncé ci-dessus, il y a les côtés écologiques et sanitaires.
Pour le coté écologique, les lavables prennent légèrement le dessus sur les jetables, mais leur consommation en eau répétée pèse lourd sur le bilan écologique. Cependant, Entre le pompage et le raffinage du pétrole en plastique, les arbres abattus, le blanchiment du papier, la pollution à la fabrication des jetables est monstrueuse. La pollution à long terme des couches jetables est relativement vague. On estime entre 200 et 500 ans (ce n’est plus une fourchette là, mais un râteau), le temps nécessaire pour qu’une couche soit dégradée contre 6 mois pour une couche en coton. On parle là d’estimation, rendant flou le bilan polluant des couches jetables.

Le côté sanitaire quand à lui est nettement en défaveur des couches jetables.
Dioxines, Polyacrylate de sodium (retiré des tampons hygiéniques en 1985 car entraînant des chocs toxiques), les parfums entraînant des érythèmes fessiers à répétition, la surétanchéité des couches jetables empêchant la peau de respirer entraînant des températures trop élevées empêchant la formation correcte des testicules des petits garçons, composés asthmogènes sont beaucoup de facteurs me repoussant quant à l’utilisation des couches jetables.

Mais ce qui m’aura le plus convaincu pour l’utilisation des couches lavables, c’est que ça leur fait un gros cul trop mignon, ça amortit trop bien les chocs quand ils tombent sur les fesses et honnêtement,

Elles sont pas plus belles les couches lavables ?

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2 semaines déjà …

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Publié par Zhom | Classé dans La vie quotidienne d'un père actif | Publié le 21-01-2012

Et oui, déjà 2 semaines … 2 semaines que quoi me demanderez-vous … Et bien, ça fait 2 semaines que ma Madeleine a repris le travail. 2 semaines que quand on travaille tous les 2 simultanément, la nounou vient garder les morveux.

Et oui, la nounou vient à la maison. Non pas pour des raisons de confort (j’avoue, c’est le pied de pas à avoir à réveiller les gamins, ou ne pas avoir à se lever 1/2h plus tôt pour avoir le temps de les emmener chez la nounou avant d’aller au boulot).
Mais surtout pour des raisons financières. Dans un précédent billet, je vous avais exposé nos difficultés à trouver un mode de garde. Or il faut savoir que si vous mettez vos enfants en crèche ou chez la nounou, vous payez une garde par enfant. Si vous les faites garder à domicile, vous payez une seule garde, un peu plus cher certes, mais à partir de 2 enfants à garder, c’est plus rentable.

Mais cessons de parler d’argent, parlons de cette révolution dans la vie de mes bambins (et oui, la morveuse n’a JAMAIS été gardée jusqu’à il y a 2 semaines, exception faite, d’une aprèm par ci par là avec papy ou mamie). Le 2 janvier, premier jour de l’adaptation, je dois avouer que j’étais pas forcément serein. Laisser mes choubidous à une personne que je ne connais pas (même si elle avait eu l’air très bien aux entretiens) m’angoissait un peu. Mais bon, j’étais au travail, ça m’a fait penser à autre chose.
Du coup, en rentrant, je saute sur ma femme qui était présente … Apparemment, ça s’est très bien passé, la morveuse kiffe sa nounou, et le morveux se marre en la voyant.
Seconde journée d’adaptation, même bilan.

Troisième journée d’adaptation, on laisse la nounou une demi journée avec les morveux. Du coup, la Madeleine est over stressée (ce qui se comprend). Je l’emmène donc au resto, je joue le Mâle typique du genre « t’en fais trop, y’a pas de raison que ça se passe mal » Mais au fond de moi, je miche sévère quoi.

Retour à la maison, tout s’est bien passé, la morveuse est aux anges, le morveux a l’air satisfait, en même temps, quand je l’ai vu, il venait de téter, donc forcément il était satisfait ce morfalou, surtout qu’il ne veut pas du biberon quand maman n’est pas là, donc il se rattrape quand elle rentre…

La Madeleine est rentrée à « l’improviste » 2 ou 3 fois et tout allait bien, nous sommes conquis.
Et depuis, les jours de garde s’enchaînent (3 jours par semaine en moyenne), tout se passe pour le mieux (sauf que l’autre jour la nounou avait laissé les feutres à la morveuse sans la surveiller, elle nous a fait Picasso dans la maison), la morveuse peint, dessine, se promène et me « raconte » ses journées quand je rentre et ça, ça me rassure, mais je ne baisserai pas ma garde pour autant, je suis trop papa poule pour ça.

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Chaque chose a une fin.

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Publié par Zhom | Classé dans La vie quotidienne d'un père actif | Publié le 18-01-2012

Aujourd’hui, je suis pas très gai. Les lecteurs qui me suivent sur Facebook savent pourquoi.
Cette nuit, j’ai perdu mon lapin à moi, mon petit Bluetooth, ma p’tite connerie en poil. Mais je ne vais pas vous parler ici de ma tristesse face à cet événement.

En effet, Bluetooth, comme tous nos animaux, faisait partie, à part entière, de la famille. C’était un grand ami de la morveuse, et c’est la raison de cet article.

Ce midi, elle m’a regardé, montrant la cage du doigt et un « Tootooth ? » est sorti de sa bouche. Là dans ma tête, ça a été un drame. Que lui dire ? Je ne m’étais pas préparé à ça, je ne pensais pas à avoir à lui parler de la mort aussi tôt.
J’ai donc suivi l’idée de ma Madeleine, « Mon ange, Bluetooth est parti. Il n’en avait pas très envie, mais il y a été obligé. Il est avec le papa de Simba maintenant. »
Oui, je sais, c’est très con. Mais on s’est dit qu’elle comprendrait peut-être comme ça.

Mais elle continue de se demander où il est, et ça, ça me fait mal. Je me demande ce qui est le mieux pour elle. Qu’elle comprenne qu’il est parti et que ça lui fasse mal ou qu’elle se demande où il est parti et qu’elle finisse par l’oublier, si elle l’oublie un jour.

Je souffre beaucoup du départ de mon pinou mais voir cette petite fille (car c’est une vraie petite fille maintenant) qui commence à comprendre les choses qui l’entoure et qui s’efforce de comprendre ce qui reste mystérieux pour elle, rester en totale incompréhension devant cet événement me fait encore plus mal. J’ai envie de l’aider à résoudre cette énigme, mais j’ai tellement peur de la rendre encore plus anxieuse.

Aborder la mort avec son enfant est, je pense, un cap difficile à passer, quelle que soit la raison, quel que soit l’âge de l’enfant.

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Le doux rêve de grandir …

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Publié par Zhom | Classé dans La vie quotidienne d'un père actif | Publié le 04-01-2012

Quand on est petiot, on voit ses parents avec ses yeux d’enfants.

On voit des grandes personnes qui nous sourient, qui nous font des cadeaux, qui nous emmènent en vacances, qui nous disputent quand on fait des bêtises qu’on trouve démesurément sévèrement punies, qui nous consolent quand on a un malheur, qui nous préparent le petit déjeuner avec un grand sourire, qui vont nous coucher le soir avec le même sourire. Ces personnes qui ont l’air si heureuses.

Devant tout ce bonheur, une envie naît en nous … Grandir … Pour devenir un jour comme papa et maman.

Puis on grandit un peu chaque jour, le temps passé à l’école commence à se faire long, on rêve de rentrer dans la vie active pour pouvoir profiter à fond.

Et un jour, on plaque ses études, pour y rentrer dans la vie active.

On galère pour trouver un emploi. Une fois un emploi trouvé, on cherche un appartement pour y vivre avec la femme qu’on a trouvé pour nous accompagner toute notre vie. Mais voilà, on est pas en CDI depuis plus de 3 mois donc personne ne veut rien nous louer. Donc on se tourne vers les HLM.

Mais voilà, on ne gagne pas assez, alors on prend un garant en demandant à ses grands-parents. Parce qu’on vient de prendre son indépendance, on veut pas demander quoi que ce soit à ses parents.

Pis on galère toujours, donc on décide de bouger où on peut trouver du boulot, on nous raconte qu’on est pas assez qualifié, donc on veut se former, mais Pôle Emploi, malgré vos ambitions, n’en a rien à foutre. Ce qui les intéresse, ce n’est pas que vous vous formiez. Non, eux leur challenge, c’est de vous radier au plus vite, afin que vous ne leur coûtiez plus rien. Quitte à vous proposer de faire des maraîchages alors que vous avez un Baccalauréat Sciences et Techniques de Laboratoire.

Puis un jour toutes vos illusions professionnelles s’écroulent, vous devrez viser plus bas que vos ambitions.

Une opportunité vous sourit, mais vous oblige à déménager. Qui dit déménagement, dit nouveau logement, dit demander à papa de se porter caution pour l’appartement pourri que vous avez trouvé vu que vous ne gagnez pas 3 fois le loyer.

Puis vous reprenez le travail, alors il faut trouver une solution pour garder les gosses, tout le monde vous fait comprendre que c’est plus simple de trouver la Billiardième décimale de Pi (qui est un 0) qu’une place en crèche.
Alors vous vous mettez à chercher une nounou pour garder les morveux. Une nounou que vous ne connaissez pas mais à qui vous devrez apprendre à faire confiance, vous n’avez pas le choix. Alors qu’au fond de vous, vous préféreriez rester à la maison avec vos gosses.

Mais vous ne pouvez pas parce que votre misérable salaire d’apprenti couvre à peine le loyer.

Et puis vous réalisez que vous n’avez que 25 ans, que vous n’êtes pas près d’en avoir fini avec les emmerdes. Que la vie d’adulte était vachement plus sympa quand vous aviez 5 ans et qu’avoir pour seul souci que les Minikeums ne duraient pas assez longtemps c’était vachement mieux comme problème existentiel …

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