Venez pour eux.

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Publié par Zhom | Classé dans Gniiiiiiiii | Publié le 28-01-2018

Mardi 30 janvier 2018, des milliers d’aide-soignants, d’infirmières, d’agents de service de France vont se mettre en grève. Essentiellement dans les EHPAD, les autres, comme moi, par solidarité avec leurs collègues.

Pourquoi ? Parce que les EHPAD craquent … Les effectifs se réduisent, la charge de travail augmente, mais ça on y est habitués depuis longtemps. Les holdings de la gériatrie veulent toujours plus de profit. Le problème c’est que la charge de travail s’est tellement alourdi que les résidents en pâtissent dorénavant. Douche hebdomadaire, toilette VMC (Visage, mains, cul), repas aux lance-pierre. autant de raisons pour que je refuse dorénavant de  travailler en EHPAD sauf certaines où je sais que je pourrais travailler correctement, et elles se font rares. Henderson et Maslow doivent se retourner dans leur tombe.

Donc mardi, des soignants descendent dans la rue, non pas parce qu’ils ne supportent plus leur charge de travail délirante, mais pour leurs patients qu’ils ne peuvent plus prendre en soin correctement, parce que pour les soignants, le patient est plus important que soi-même, ils le prouvent chaque jour à continuer à tenir le cap dans des conditions de travail inacceptables, au bord du burn-out par conscience professionnelle.

Mardi, ils ne seront pas dans la rue à vous « prendre en otage par caprice », non il le seront pour se battre pour un retour de la dignité et de l’humanité dans les EHPAD. Ils le seront pour donner la voix à ceux qui n’en ont plus, à ceux que la maladie fait oublier leurs droits inaliénables à l’humanité, à ceux qui ne peuvent pas descendre dans la rue parce qu’ils n’ont plus la force de faire rouler leur fauteuil, à ceux qui ne seront pas levés car on n’a pas le temps de lever un GIR 1.

Ils seront dans la rue pour le droit à la dignité de vos parents, de vos grand-parents, de vos arrière-grand-parents ainsi qu’à votre avenir, car ne l’oubliez pas, vous et vos proches êtes tous les résidents de l’EHPAD de demain.

Alors venez avec nous, dans la rue, pour se battre pour une fin de vie digne !

 

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Cher Père Noël

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Publié par Zhom | Classé dans Gniiiiiiiii | Publié le 18-12-2012

Cher Père Noël,

J’ai bien grandi depuis la dernière lettre que je t’ai écrit. J’ai pas toujours été sage, mais j’ai fait de mon mieux.
Mon souhait d’avoir la collection complète de Lego m’est passé. Cependant, je pense que mes souhaits de gosse, aussi onéreux fussent-ils, étaient plus réalisable que ceux qui m’amènent à t’écrire cette lettre.
Cher Père Noël, cette année, je souhaiterai que les mauvaises surprises arrêtent de s’enchaîner, les unes derrières les autres, ne serait-ce qu’un mois ou deux.
Je souhaiterai que chaque démarche administrative que j’entreprends ne soit pas systématiquement un concours d’incompétence entre fonctionnaires triés sur le volet pour s’occuper de mon dossier.
Mais avant tout, je souhaiterai que mes enfants n’aient plus à supporter des parents si tendus, pour des choses si futiles.
Je souhaiterai que mes enfants vivent une vie de joie et de bonheur, loin du mensonge, de la violence, de la tristesse.
Je souhaiterai qu’ils passent leurs journées à rire, jouer, s’amuser sans jamais se torturer l’esprit.
Je souhaiterai qu’ils n’aient jamais à choisir lequel de leurs parents ils allaient inviter pour leur anniversaire.
Je souhaiterai qu’ils puissent orienter leur vie comme il leur plaît sans jamais personne pour les juger ou s’opposer à leur idéaux.

Pour résumer Père Noël, je souhaiterai que mes enfants soient préservés du monde et de sa folie croissante. Mais je suppose que mes parents avaient déjà fait ce souhait …
Si tu ne peux pas tout exaucer, je ne t’en voudrai pas, mais fait au mieux …

PS: Comme on a perdu la recette des cookies, tu trouvera, le jour J, un jambon-beurre dans le frigo.

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Couvrez ce sein que je ne saurais voir. Par de tels objets, les âmes sont blessées, et cela fait venir de coupables pensées.

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Publié par Zhom | Classé dans Gniiiiiiiii | Publié le 22-08-2012

Rien que ça … Du Molière … Mais c’est pas la réplique de « Tartuffe » qui me correspond le plus. Non, moi je préfère la réponse de Dorine.

« Vous êtes donc bien tendre à la tentation,
Et la chair sur vos sens fait grande impression!
Certes je ne sais pas quelle chaleur vous monte:
Mais à convoiter, moi, je ne suis pas si prompte,
Et je vous verrais nu du haut jusques en bas,
Que toute votre peau ne me tenterait pas. »

C’est vrai ça … Tout un cinéma pour un p’tit bout de sein …

Je vous avais déjà fait un article sur l’allaitement en public.

Depuis quelques temps, la polémique n’est plus au nichonnage en public, enfin si c’est toujours sujet à polémique, mais il suffit d’allaiter sur Facebook, avec une photo comme celle ci-dessous, pour se faire incendier et taxer d’exhibitionniste.

De par mon expérience personnelle, du moins celle de ma femme, un sein allaitant n’est plus un sein comme je l’aurai vu avant. Non c’est une source de nourriture, un peu comme un paquet de cornflakes.
Avec cette vision que j’ai du sein nourricier (parce que j’arrive à le voir différemment quand le morveux n’y est pas accroché) je n’arrive pas à comprendre les personnes y voyant une provocation. Est-ce moi qui ait une vision erronée de la chose ou est-ce les autres qui ont une vision trop étroite du sein, n’arrivant pas à se détacher de la sexualité qu’on lui impose.

Car il parait que l’allaitement est un moment intime à ne pas partager.
Or lorsque ma femme allaite dans un endroit public, elle ne le fait pas pour mettre les gens mal à l’aise, pas pour la provoc, ni pour le « déballage », mais bien parce que mon fils a faim. Si elle sort son sein, un peu trop peut-être pour certains, ce n’est pas pour s’exhiber ni pour les faire chier ni du militantisme, mais bel et bien pour que notre fils puisse prendre le sein comme il faut.
En effet, la physiologie ça ne s’applique pas qu’au portage. L’enfant doit être dans une position qu’IL juge confortable pour pouvoir téter sereinement et calmement (ce qui évite de se retrouver le sein à l’air ou pire avec des crevasses) Mon fils ne sait pas têter avec juste le mamelon qui sort d’un vêtement d’allaitement avec une ouverture mini, il lui faut un minimum de chair pour pouvoir prendre correctement son repas, ce qui oblige la Madeleine effectivement à sortir son sein plus ou moins entièrement selon les vêtements qu’elle porte.
Tous les vêtements ne sont pas adaptés à l’allaitement et la Madeleine étant bien pourvue niveau « chair », la plupart du temps elle allaite sans vraiment réfléchir à comment faire pour qu’on en voit le moins possible.
Certes il y a la possibilité de la cape ou tablier d’allaitement, mais déjà le climat ne s’y prête pas et de plus je ne vois pas ce qu’il y a à cacher.

Certaines personnes parleront d’un minimum de pudeur à conserver. Cependant, la pudeur est un sentiment personnel, on peut être pudique avec certaine parties de son corps mais pas avec d’autres, différemment d’une personne à l’autre. Dans 99% des cas, une mère qui va donner le sein sans se cacher à son enfant va le faire sans avoir conscience que cela peut perturber quelqu’un car pour elle, elle ne fait que nourrir son enfant.

D’ailleurs rappelons le, au regard du droit français, l’allaitement ne peut être considérée, contrairement à ce que certains prétendent, comme un attentat à la pudeur ou une exhibition. Car il n’est pas fait dans l’intention de choquer. Mais dans un but précis: Nourrir son enfant.

Le ministre de la Justice français a analysé le sens précis du terme dans le Journal Officiel en réponse à une question posée par un député1.
« Le garde des sceaux, ministre de la justice, a l’honneur de faire connaître à l’honorable parlementaire que le délit d’exhibition sexuelle est prévu et réprimé par l’article 222-32 du code pénal entré en vigueur le 1er mars 1994, qui a remplacé l’ancien article 330 relatif à l’outrage public à la pudeur. Il convient à cet égard de préciser que la nouvelle incrimination est plus restrictive que pour le délit d’outrage public à la pudeur, puisqu’elle exige que l’acte soit imposé à la vue d’autrui d’une part et commis dans un lieu accessible aux regards du public d’autre part.

— En effet, pour caractériser l’infraction, il doit être démontré » au moins un des deux motifs suivants :

« la personne poursuivie a eu la volonté délibérée de provoquer la pudeur publique »,
« sa négligence n’a pas permis de dissimuler à la vue des tiers l’acte obscène.

— L’acte incriminé doit en effet constituer un geste ou une attitude déplacés au regard de la pudeur publique »

Selon l’article 222-322 du code pénal, l’exhibition sexuelle imposée à la vue d’autrui dans un lieu accessible aux regards du public est punie d’un an d’emprisonnement et de 15000 euros d’amende.

La loi condamne et réprime donc des motivations et non un simple état de nudité. Les actes peuvent être

une provocation délibérée ou un acte obscène non dissimulé.
un geste ou une attitude déplacé au regard de la pudeur publique.
une imposition de l’exhibition sexuelle.

Il est bien précisé qu’il s’agit d’un acte incriminé et non d’un état, qui doit donc être démontré comme motivé.

Source: Wikipédia

Au vu des tumultes sur Facebook ces derniers temps, il fallait que cela soit rappelé. Un jour, l’allaitement dans un lieu public sera perçu comme juste un allaitement. Ce jour là, tout sera beaucoup plus simple.

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Ce soir j’ai regardé M6.

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Publié par Zhom | Classé dans Gniiiiiiiii | Publié le 14-08-2012

Aujourd’hui la Madeleine m’a amené à pousser un cri: « Ô rage Ô désespoir ». Non elle ne m’a pas trompé, non elle n’a pas frappé un de nos enfants, non elle n’a pas mangé toute la glace à la framboise. Elle m’a simplement dit: « tiens tu devrais regarder le replay de 66 minutes du 12 août sur le maternage ça devrait te plaire »
Erreur de débutant j’ai regardé comme un imbécile.

Rien que le titre du sujet aurait du me mettre la puce à l’oreille  » La dictature des bébés ». Aussitôt j’ai eu l’image de mon fils avec une moustache à la façon Hitler, et j’ai eu peur. Mais bon, j’ai cliqué sur PLAY.

Commence alors l’intro de la présentatrice qui nous présente ces femmes qui ont fait le choix de faire passer leur bébé avant tout. Comme si tous les hommes étaient désintéressés … Vient ensuite une assimilation jusqu’alors jamais osée, celle de comparer la vie de ces mères à celle d’animaux tels que le koala ou le chimpanzé. Heureusement qu’il est question de portage et non pas que de l’allaitement sinon on aurait eu le droit à la comparaison truie et autres vaches.
Mais ce n’est pas tout, nous apprenons également que ces personnes, probablement déséquilibrées psychologiquement iraient jusqu’à allaiter leur enfant jusqu’à 4 ans et pire dormiraient avec leur enfant!! Oui oui vous avez bien lu, des gens comme ceux là existent!

Puis le reportage commence, là je suis profondément déçu, alors qu’on m’avait promis des nichons et de la séquestration en corps à corps, nous tombons sur une maman promenant son enfant dans une poussette. Il semblerait alors que tout ces gens ne soient pas tous des déséquilibrés mentaux extrémistes.Cependant bien que cette femme paraisse normale, elle se rend dans un repère de parents assez fous pour réunir des enfants afin qu’ils s’amusent sans aucunes limites en sirotant des soupes bio.

Nous apprenons alors que ces mères ont toutes comme mot d’ordre dans la vie: RESTER LE PLUS POSSIBLE COLLÉ À SON BÉBÉ, en le portant « tel un koala » ou pire en le massant. On en vient alors à apprendre qu’en plus de toutes ces aberrations dans la relation à l’enfant, ces mères suivent une nouvelle tendance celle d’allaiter. En effet, alors que depuis des milliers d’années, la mère nourrit son enfant en reconstituant du lait en poudre gentiment donné par nos amies les vaches, certaines femmes ont l’audace de détourner cette objet sexuel – que leur à donné Dieu et que l’évolution a déréglé pour lui faire produire du lait – pour nourrir leur enfant.

Le pire c’est qu’elles ne le font pas seules cloitrées chez elles. Ce qui prouve leur extrémisme c’est qu’elle se réunissent dans des opérations commando chaque année afin d’exhiber sauvagement leur poitrine dénudée au grand public. Et sans aucun complexe en plus! Non contente d’imposer leurs idées, ces mamans formatées par le lobby de l’allaitement, dont le grand gourou étant la LECHE LEAGUE, sont convaincues que leur lait est bon pour leur enfant. Vient alors l’intervention incontournable de sa seigneurie Mme De Badinter, (qui, rappelons le tout de même, est philosophe mais non pas pédopsy ou pédiatre). Passons sur l’urticaire que me provoque cette femme.

La voix off, apparemment zoologiste de profession, nous compare à des poules qui, rappelons le, n’allaitent pas (le lait de poule étant bien entendu du lait de vache aromatisé).

Étant dorénavant des poules nous quittons le domaine de l’allaitement pour nous intéresser au portage. Notez qu’une comparaison avec un Kwata ou un Gibbon (private joke inside) aurait était plus adaptée. Cette mode venue d’Asie, en effet les mère Africaine et sud américaine ne portent pas. Et plus précisément nous sommes invités à suivre un cours de portage.
Le « journaliste » nous apprends que porter son enfant à la mode des maternantes (qui rappelons le n’a rien avoir avec la physiologie du bébé) est d’une complexité sans nom, et qu’il serait bien plus simple d’acheter un Babybjeurk. Cependant, ces femmes s’acharnent à ligoter leur enfant malgré leurs cris de détresse afin de pouvoir prendre le bain de l’aîné dans le calme.

C’est alors qu’une définition du maternage nous est donnée: le maternage consiste à porter son bébé mais surtout de l’allaiter le plus longtemps possible!

On nous immerge alors au plein cœur d’une famille maternante. C’est alors que le journaliste nous révèle qu’à 1 an le bébé n’a plus besoin du lait de sa mère. (Chez M6 ils connaissent mieux les besoins de l’enfant que l’OMS). De plus, le lait maternel dans toute sa perversité amène des addictions dont ne peuvent plus se passer les enfants même au delà de 4 ans!
Cette mère, totalement irresponsable, préfère faire un lavage de nez avec du lait maternel à sa petite fille manifestement « grippée », au lieu de lui donner des antibiotiques. Malgré qu’ils aient relayé pendant des années le message « les antibiotiques c’est pas automatique » du Ministère de la Santé, il semblerait que ça ne soit pas assimilé pour tout le monde. Sans oublier, que l’auto-médication avec des produits sur prescription, en particulier des antibiotiques, est à bannir.
En plus d’être inconsciente, cette femme va jusqu’à laver les couches de son enfant afin de faire des économies! Elle va perdre 6 minutes à étendre sa machine alors qu’elle aurait pu les utiliser pour regarder l’amour est dans le pré. Car bien sûr il n’y a que les femmes qui peuvent étendre le linge.
Elle est également victime des rugissements (toujours le coté reportage animalier vous noterez) de son fils, pour qui vraisemblablement le maternage a laissé des séquelles irréparables. Pire les parents le laisse rugir sans rien dire. Il est pourtant de notoriété publique que de rugir dans une salle de bain est un signe de domination de l’enfant sur le parent.

Comme si cela ne suffisait pas, ces « parents » (si on peut toujours les nommer ainsi) ont installé le lit de leur fille (qui a quand même 1 an!) à coté du leur. Et ce en dépit du risque incommensurable de voir la mère d’environ 1m60 rouler dans le lit de la petite (qui fait environ 1m20, le lit hein pas la gamine) pour aller étouffer sa fille dans son sommeil.
La question fatidique du cododo: « Et l’intimité avec votre mari? » C’est bien connu l’être humain ne peut folâtrer que dans son lit. En effet c’est grâce à leurs célèbres lits king size que les Hommes de Cromagnon ont perpétué l’espèce.

Nous quittons cette dangereuse famille afin de retrouver notre monitrice de portage qui a fait de son enfant un enfant roi. Elle nous invite a visiter sa bibliothèque emplie de livre subversifs l’ayant poussée à l’esclavage maternel.

Après ce court interlude, nous retrouvons la mère victime des rugissements de son fils, faisant face aux jugements de valeurs de son père dont les méthodes éducatives lui ont laissé un goût aeèr, la poussant à se tourner vers ce versant pseudo-éducatif. Heureusement, nous avons le droit au saint discours du père voulant sauver sa fille du coté obscur de l’éducation.

Une grande pédopsy, nous explique que souvent le maternage n’est pas là pour le bien de l’enfant mais pour compenser un mal être chez la mère ou pour éloigner le père, car c’est bien connu les pères eux ne sont pas impliqué dans l’éducation de leur enfant.

Nous concluons ce reportage sur une image d’un père délaissé par sa femme devenue mère à temps plein.

5 minutes s’écoulent, 10, 15. Je ne tiens plus, faut que j’écrive un article. Ce reportage, lourd de préjugés et de jugements de valeurs a été comme un coup de poignard. Autant dans l’omission totale des pères les laissant totalement absents des choix de vie pour leurs enfants que dans la violence des jugements sur les différentes facettes du maternage.
Ce reportage, stéréotype du reportage à sensations comme on en avait plus vu depuis Confessions Intimes est simplement gerbant.
La mère au petit lion rugissant a d’ailleurs, après diffusion du reportage (elle a du faire une syncope en se voyant ridiculisée ainsi), réalisé une petite vidéo avec quelques amies une petite vidéo que je vous mets ci-dessous.

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Discussion au travail.

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Publié par Zhom | Classé dans Gniiiiiiiii, L'allaitement c'est cool | Publié le 27-07-2012

Aujourd’hui, une cliente est venue à la pharmacie, nous la nommerons Josette. C’est une collègue, maman, qui l’a servie, nous la nommerons Pénélope.
Et moi, on me nommera Zhom … Comme d’hab quoi.

J: « - Bonjour, Je suis venue la semaine dernière louer un tire-lait. Je voudrai changer car il est très désagréable à utiliser, (NDLR: c’est une trayeuse un tire-lait Kittett Fisio) on ne peut pas régler le rythme des aspirations.
Je préférerai louer un tire-lait électrique Medela si c’est possible ?
P: – D’accord, je vais voir avec notre prestataire pour voir si ils ont ça à louer.  »

P passe son coup de fil, le fournisseur loue des tire-lait Medela, pas de problème, on le recevra le lendemain. P explique à J. J repart, P passe derrière pour nous briefer sur l’arrivée d’un tire-lait en location le lendemain bla bla bla.
Une fois, les détails techniques expliqués, s’en vient la discussion plus personnelle.

P: « - Tout ça parce qu’elle veut tirer son lait au travail, donc il lui faut un truc plus discret. J’me vois bien tirer mon lait au travail, paye ton affiche de vache à lait … »

En général, j’évite d’aborder les sujets sensibles au travail, mais là le coup de la vache à lait était en trop …

Z: « - C’est un peu exagéré le vache à lait non ?
P: – Bah attends elle reprend le travail, elle fait comme tout le monde, elle passe son gamin au lait infantile et voilà.
Z: – Si elle veut continuer à donner le meilleur d’elle à son enfant, et qu’elle arrive à concilier allaitement maternel et travail, je ne vois pas le problème …
P: – Elle ne les concilie pas puisqu’elle tire son lait au travail. C’est du temps pris sur son temps de travail …
Z: – Oui, probablement … Une heure par jour qui ne lui est pas payée.
P: – Comment tu sais ça ?
Z: – Ben ma femme a fait la vache à lait au travail pour la Morveuse.
P: – Mais pourquoi vous lui avez pas donné le biberon ?
Z: – Et bien parce qu’elle le refusait catégoriquement et parce que le Lait Maternel est meilleur pour l’enfant.
P: – Bah si elle prenait pas le biberon, pourquoi elle tirait son lait au travail ?
Z: – Parce qu’elle faisait des nuits de 12h et que 12h sans stimulation, elle mettait en danger sa lactation.
P: – Ah ben là, ça va, c’est une bonne raison de tirer son lait.
Z: – Et bien J en avait peut-être une bonne aussi, et pas uniquement l’envie de sécher une heure de boulot pour faire la vache à lait …
P: – Peut-être. »

Sur ce dernier mot, P est repartie vaquer à ses occupations. À réfléchir sur ses mots (ou pas, va savoir).
Je trouve ça tellement triste de juger les actes d’une personne sans en connaître la cause, pire, de le faire dans son dos.

Cette discussion m’aura permis d’apprendre une chose, j’ai une collègue super faux-cul. J’aurai préféré ne pas le savoir. Allez savoir ce qu’elle va me mettre devant mes futurs anciens collègues dans mon dos …

M’enfin après tout, j’m'en fous :)

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La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres.

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Publié par Zhom | Classé dans Gniiiiiiiii | Publié le 22-07-2012

Cette après-midi, on est allés au parc Bordelais. La famille au complet, ça faisait un petit moment que ça ne nous était pas arrivé.
Comme à notre habitude, on a fait notre petit tour, on est allé voir les canards, malheureusement, on avait pas de pain rassis à leur donner. Ensuite, comme la tradition l’oblige, on est allés aux jeux.

Comme d’habitude, on s’est installé, les fesses dans l’herbe à l’ombre d’un chêne. Le Morveux léchant un galet trouvé 1m plus loin, la Madeleine et moi papotant tranquillement en surveillant du coin de l’œil la Morveuse vaquer à ses occupations dans les toboggans et autres animaux à ressort.

Elle a toujours le chic pour se trouver une ou deux « grandes » pour s’occuper d’elle. Encore une fois, ça n’a pas raté. Bon certes, ça nous vaut à chaque fois les regards réprobateurs de certains parents qui pensent sans doute que nous ne nous occupons pas de notre fille mais bon … Nous on a bonne conscience, c’est le principal.

Et soudain, alors que j’abdiquais sous une attaque musclée et baveuse du Morveux pour insérer sa suce dans mon oreille heureusement trop petite, une odeur vint me chatouiller le nez.
Cette odeur c’était celle de la cigarette.

Bien qu’ancien fumeur, c’est une odeur qui ne me dérange pas trop, j’y suis habitué, la majorité de mes amis sont des (gros ?) fumeurs. J’ai appris à résister à la tentation de fumer à nouveau.

Cependant, si cela ne me dérange pas personnellement, là je suis dans un jardin public, dans l’aire de jeux au milieu d’enfants.
Je ne sais pas, mais quand je fumais, il ne me serais jamais venu à l’esprit de fumer dans un endroit pareil.
Fumer en présence de ses enfants, bien que préjudiciable pour leur santé, est un choix personnel. Fumer dans un lieu public destiné aux enfants devrait être interdit.

Oui, on a le droit de fumer dans les lieux en plein air, y manquerait plus que ça qu’on nous interdise de fumer dehors etc … Seulement, il y a un minimum de savoir-vivre à avoir.

Il n’y a pas longtemps, je suis allé dans un zoo qui l’interdit dans son enceinte, pour des raisons de sécurité certes, mais c’est tellement mieux pour nos petites têtes blondes en pleine croissance.

J’aimerai tant que ce soit comme ça dans chaque endroit dédié aux enfants.
Pour leur confort, pour leur santé.
Et puis j’aimerai bien que ce soit le cas sur les terrasses de restaurant, parce que depuis qu’il n’y a plus le droit de fumer à l’intérieur, il est devenu invivable de manger en terrasse. Mais ça c’est une autre histoire …

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Informer, s’exprimer, convaincre, juger.

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Publié par Zhom | Classé dans Blog, Gniiiiiiiii | Publié le 20-07-2012

Il n’y a pas longtemps, j’ai pondu un article sur l’allaitement, encore un …
C’est bizarre, mais c’est toujours sur ce genre d’articles que l’on s’enflamme et que j’explose mon nombre de visites (non, je ne vous dirai pas, je suis modeste.) alors que ce n’est nullement l’intention première.

Voyez-vous, dans l’écriture publique, il y a, selon moi, 4 niveaux:
1. Informer: C’est le cas d’une brochure ou d’un mode d’emploi. On explique un fonctionnement, une donnée c’est totalement objectif …
2. S’exprimer: C’est le cas de 90 % des blogs, des autobiographies ou des essais. On partage un sentiment, une pensée, c’est subjectif, forcément, mais non argumenté.
3. Convaincre: C’est le cas d’un essai philosophique, de 9 % des blogs ou d’un discours politicien. On s’exprime envers son lectorat avec l’espoir qu’ils oublient leurs idéaux pour qu’ils adhèrent à votre idée.
4. Juger: C’est le cas d’un procès-verbal, d’un verdict d’un jury, de 1 % des blogs, de quelqu’un qui a décidé que vous aviez tort et qui s’acharne à vous le dire, sans se soucier de votre point de vue.

Quand j’ai ouvert ce blog, j’ai voulu écrire, pour moi, pour m’exprimer, extérioriser, et puis informer un peu, aussi. Et puis je me suis rendu compte que partager ses idées c’est bien, mais que tout le monde y adhère serait mieux.
Et puis je me suis rendu compte que essayer de convaincre n’apportait que des longues discussions stériles sans issue. Je suis donc revenu à mon idée première de m’exprimer … Simplement …

Sauf que lorsque l’on parle de parentalité, on touche une corde sensible. Celle de la responsabilité que l’on a en tant que parent. Celle de faire les bons choix pour ses enfants. Lorsque l’on touche cette corde, n’importe quelle information, aussi objective soit-elle, peut devenir une arme dévastatrice pour peu que l’on n’ai pas fait ce choix.
Lorsque j’aborde des sujets tels que l’allaitement, l’éducation non violente etc, je me retrouve toujours face à des mères/pères qui me reprochent de les culpabiliser en disant, par exemple, que le Lait Maternel est plus adapté que les Laits Artificiels, ou quand je dis que l’huile de palme est inadaptée aux nourrissons.

Ces personnes, c’est pour elles que j’écris cet article ce soir. Je voudrais vous poser 3 questions.

Certaines vérités sont là (les autres étant ailleurs comme dirait Mulder), dois-je les omettre ou les erroner pour que personne ne se remette en question ?
Pourquoi dire qu’un texte est culpabilisant alors qu’il ne contient aucun jugement de valeur mais juste des vérités prouvées scientifiquement ?
Où est l’intérêt pour moi d’écrire ici, si je devais modérer ma pensée afin de ne pas gêner mes potentiels lecteurs qui me sont inconnus ?

Ce blog, c’est mon exutoire, mon lieu d’expression. J’y informe, je m’exprime, j’essaye de convaincre les gens qui ne sont pas d’accord avec moi, mais jamais je n’ai jugé et jamais je ne jugerai qui que ce soit ici. Si vous vous sentez jugé en lisant un article ici, c’est qu’il vous aura fait réfléchir et que vous vous jugez vous-même, c’est que je vous aurai convaincu et non jugé.

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Mourir avant de naître.

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Publié par Zhom | Classé dans Gniiiiiiiii | Publié le 20-03-2012

Voilà un article que je dois écrire depuis longtemps, je l’ai promis à ma femme et à une de mes plus fidèles lectrices, donc ce soir je me lance.

Avant tout, je tiens à préciser que le sujet de cet article est un sujet à polémique. Je ne m’inquiète pas trop pour les habitués de la maison, qui sont généralement respectueux, mais pour les nouveaux-venus ou à venir, sachez que je ne donne pas de leçons ici, j’essaye juste de mettre des mots sur mes idées sur mes façons de voir les choses. Pareil si vous voulez me faire changer d’avis, passez votre chemin, je suis quelqu’un de très têtu.

Ce soir, je vais vous parler d’Interruption de Grossesse. Volontaire ou Médicale.

On a recours à l’IVG ou l’IMG dans différents cas de figure, grossesse non désirée, malformation, viol, maladie incurable … Avec la Madeleine on est plutôt d’accord, pour nous, ce n’est pas envisageable … Oui, pour nous …
En effet, pour certaines personnes, le père n’a pas à donner son avis, il s’agit du corps de la femme, c’est donc sa décision. Cependant, exception faite du viol, le conjoint a participé à la conception de cet enfant, il s’agit là d’une partie de lui, il a son mot à dire.
A l’heure actuelle, une femme peut choisir de mettre un terme à sa grossesse sans l’accord de son conjoint, père de l’enfant, et oui, je m’en insurge. Car c’est omettre l’impact psychologique que cet acte peut avoir sur le père. Car cet impact n’est pas négligeable. Nombreuses sont les mères qui regrettent de s’être laissé convaincre d’avorter, dites-vous qu’il en est de même pour les pères. Mais je m’arrêterai là de peur de voir arriver une marée de féministes m’accusant de vouloir imposer ma domination phallique sur ma faible femme.

Pourquoi se refuser à mettre fin à une grossesse ? La réponse est très simple.

Qui sommes-nous pour prendre cette décision ? Ses parents ? Cela nous donne t’il le droit de mettre fin à une vie qui n’est pas la nôtre ?
Oui un enfant avec un handicap physique, mental ou les deux peut être un poids, si vous ne vous sentez pas capable de l’assumer, faites le adopter, mais laissez le vivre. Les enfants trisomiques sont d’ailleurs plus souhaités à l’adoption que les enfants non trisomiques.
Allez d’ailleurs demander à des parents d’enfants handicapés s’ils auraient préféré tuer leur enfant ?
Oui un enfant qui naît pour quelques heures, quelques jours, quelques mois, c’est une courte vie, mais c’est une vie qui a été vécue.
Certes une grossesse non désirée peut-être un frein à votre vie comme vous l’imaginiez, mais vous vous engagiez en connaissance de cause dans la partie de jambes en l’air qui a été à l’origine de cette grossesse. Si vous ne l’étiez pas, vous auriez du vous inquiéter un peu des tenants et aboutissants de cet acte. Oui la contraception n’est pas infaillible, il y a toujours un risque, mais vous avez choisi de le prendre.
Il n’y a que le cas du viol où je pense qu’on peut avoir recours à une IVG, une grossesse ou une naissance dans ces conditions est pour moi plus néfaste que bénéfique, mais ce n’est que mon avis que je ne partage d’ailleurs pas avec ma femme.

Certains diront que tant qu’il n’est pas né, un bébé n’est pas réellement un être vivant doué de raison. Comment explique-t-on alors ce lien qui l’unit à sa mère dès la naissance ?
Si l’on autorise la mort anticipée d’un bébé viable parce qu’il n’est pas adapté à la vie standard, pourquoi refusons-nous toujours d’accompagner vers la mort des personnes condamnées qui veulent arrêter de se battre ?

Moi-même, dans le ventre de ma mère, j’étais pas standard, je devais être opéré dans les premiers mois de ma vie, mes parents l’ont accepté et je les en remercie.

J’ai une amie qui porte un pacemaker depuis ses 6 mois, avec les inconvénients qui s’imposent avec la croissance et est heureuse de vivre malgré son handicap.
Je connais une jeune trisomique mieux insérée dans la société que d’autres personnes « normales », avec un emploi, un appartement et son indépendance.

Ces gens remercient chaque jour leurs parents d’être allé au bout.

Certains vont plus loin encore dans l’euthanasie des bébés non standards.
En effet, en lisant un article d’OlympusMom (une maman blogueuse qui débute mais qui promet), j’ai appris qu’une jeune professeure d’Oxford pense que nous devrions, en gros, autoriser l’euthanasie d’un nouveau-né s’il ne nous convient pas sans réel motif … Mais là on dépasse l’IVG/IMG et le sujet de cet article.

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Paternage, écologie et diététique.

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Publié par Zhom | Classé dans Gniiiiiiiii | Publié le 17-02-2012

Dans un commentaire sur ce blog, quelqu’un a qualifié ce blog de « nature ». J’aimerai éclaircir un peu ce point.

Certes, ici, les petiots sont en couches lavables, ils sont allaités, ce qui semble être des critères suffisants pour me coller l’étiquette « nature ».

Déjà, ça commence mal, j’habite en centre-ville :D
Non, je n’ai pas de toilettes sèches, non, je ne mange pas bio, non, je ne suis pas végétarien, non, je n’ai pas de compost sur mon balcon …

Il est triste de voir que pour certaines personnes, l’allaitement ou le portage ou les couches lavables ou encore l’Éducation Non Violente ne viennent pas sans le package « hippie » ou « nature ».
Dans la vie, on est pas soit « biberonnant, babyphonique, pousettophile qui bat ses enfants » OU « allaitant, porteur, bouddhiste, végétarien ». On peut faire ses propres choix, sortir des chemins tracés. Bien sûr, dans votre petit layon perso, vous vous attirerez les foudres des gens qui circulent sur les autoroutes des « modes ou tout le monde fait comme ça même si je pensais tout le contraire avant mais c’est pas grave ».

La vie, c’est fait de convictions et d’ambitions qu’on se donne ou qui nous sont innées. Chaque personne est différente.

Oui, je suis un papa paternant, qui a parfois des idées très arrêtées sur certains sujet comme l’éducation des enfants, l’attention qu’on doit leur porter, mais je ne suis pas pour autant un hippie mangeur de graine.
Les stéréotypes sont des freins très graves à notre évolution personnelle. Se dire « Je ferai bien ça, mais je vais passer pour un marginal », c’est passer à côté d’une partie de soi.

Y’a pas longtemps, j’ai rencontré des gens qui pensent leur vie un peu comme moi, y sont un peu tarés, ça me rassure pas trop sur moi-même. On est pas toujours d’accord, même s’ils nous copient beaucoup mais ils vivent leur vie au feeling, sans porter d’intérêt au regard des autres et ça, ça me plaît.

Je m’égare un peu, on va donc s’arrêter là. Mais ne collez pas des étiquettes aux gens en fonction de leurs actes, de leurs choix. Dites vous simplement que si une personne a fait ce choix, c’est qu’elle l’a jugé bon et pas parce qu’elle a fait d’autres choix auparavant appartenant au même « style » de choix.
C’est là que commence la tolérance et le respect mutuel.

(C’est pas avec une conclusion pareille, que je vais me sortir de la case « hippie » moi)

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Il a déjà mangé y a une heure !

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Publié par Zhom | Classé dans Gniiiiiiiii, La vie quotidienne d'un père actif | Publié le 10-02-2012

Nombreux sont les parents qui aiment régler leurs enfants dès leur plus jeune âge par confort.

Ils doivent faire leurs nuits dès leurs 2 mois … Passé 3 mois, s’ils ne font pas leur nuit, il vaudrait mieux les emmener chez un pédopsy pour comprendre pourquoi ils ne dorment pas encore 12h d’affilée.
Ils aiment qu’ils mangent un biberon toutes les 3h parce que sinon on peut pas regarder le film du soir entre 2 biberons et s’il pleure entre les 2 biberons parce qu’il a faim il pleurera jusqu’au prochain biberon.
Ils se sentent obligé de réveiller leur enfant au beau milieu de l’après-midi pour lui donner un biberon et lui changer sa couche parce que ça fait 3h pile et qu’il a assez dormi comme ça.
Ils donnent de la Farine le soir pour qu’ils soient gavés jusqu’au lendemain matin.
Ils laissent leur bébé pleurer parce qu’il n’a dormi que 20 minutes.

Il y en a encore d’autres mais nous avons ici assez d’exemples.
Voilà tant de situations dans lesquelles les enfants sont forcés de s’adapter aux choix et aux envies de leurs parents au détriments de leurs besoins.
Non, on choisit de faire un enfant en connaissances de causes, le cas échéant, il fallait se renseigner avant de le faire.

Non, un enfant qui se réveille la nuit n’est pas anormal ! A 3 mois, un enfant ne fait pas de caprices, s’il se réveille la nuit c’est qu’il a faim, que sa couche est sale ou qu’il a simplement assez dormi !
Non, un bébé n’a pas conscience des heures de repas, non il ne va pas avoir faim que toutes les 3h surtout avec un si petit estomac … S’il a faim, il mérite de manger et pas d’attendre encore 2h.
Si un enfant dort, c’est qu’il en a besoin, même si vous estimez qu’il a assez dormi !
Non, si un bébé pleure, ce n’est pas pour vous empêcher de dormir, mais parce qu’il a besoin de vous.

Un enfant n’a pas à s’adapter aux envies de ses parents, les parents doivent se plier aux besoin de leurs enfants. Certains voient ça comme « se mettre au service de ses enfants ». Encore heureux ! Le gamin, tu l’as voulu, il a rien demandé lui. Un bébé c’est pas QUE du bonheur, il y a aussi certains désagréments, mais il n’y a pas à les éviter. Ce sont les besoins de l’enfant, votre devoir de parent.

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